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    Nathalie Hug

     Nathalie Hug est une écrivaine et scénariste française née à Nancy le 13 janvier 1970. Elle est aussi la compagne de Jérôme Camut avec qui elle a signé plusieurs livres.

    Sa biographie :

     http://www.jeromecamut.com/auteurs.php

    Sa bibliographie :

    http://www.jeromecamut.com/romans.php

    http://www.jeromecamut.com/nathalie.php

    Nathalie Hug

    Liens :

    Facebook :

    https://www.facebook.com/nathalie.hug.5/about 

    https://www.facebook.com/jeromecamut.nathaliehug

     

    Site :

    http://www.jeromecamut.com/

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    L'enfant-rien

     

    Éditeur : Calmann-Lévy

    Genre : roman

    Année d'impression : 5 janvier 2011

    Résumé :

    « Aussi loin que je me souvienne, je l'attendais assis, le menton sur les genoux, les bras autour des jambes et le dos appuyé contre la porte du placard. » N.H.

    Petit garçon étrange, Adrien guette chaque semaine l?arrivée du père de sa demi-sœur, dans l'espoir de recueillir un regard, une parole ou un geste tendre.S'il rêve d'un papa, Adrien veut surtout percer le secret de sa naissance, secret qu'il croit enfermé dans une boîte rouge, cachée hors de sa portée. Le jour où sa mère se fait renverser par une voiture et se transforme en « tas-de-fraises-à-la-crème », la possibilité d'une vie différente s'ouvre à lui. Mais Adrien, l'enfant-rien, peut-il vraiment trouver sa place dans une famille qui n'est pas la sienne ?

    Mon avis :

    Un titre révélateur qui amène dans un premier temps le lecteur à une belle émotion et une forte interrogation. Qui est cet enfant ? Pourquoi est-il nommé « L’enfant-rien », dénomination triste et belle à la fois. Une couverture réalisée par Stéphanie Roujol, présentant une photographie (cliché de Erik Von Weber / Getty images)  d’un enfant observant  semble-t-il contre et au travers d’une vitre car on voit des reflets de verdure, d’un décor extérieur. Cette photographie nous offre déjà avant même la lecture des émotions entre tristesse du regard de l’enfant et sa beauté angélique et ses yeux perdus dans une vision qui lui appartient intimement. Que regarde-t-il ? Que voit-il ? Que pense-t-il ?

    Puis, on entre dans l’univers du premier roman-solo de Nathalie Hug et il n’y a pas d’autre mot possible que de dire « bouleversant ». C’est un beau roman plein d’une quête d’amour, de tendresse, dans un univers entre cruauté, égoïsme et solitude. Un roman marquant qui ne laisse pas indifférent, qui enveloppe le cœur à jamais de ses mots si bien choisis, si purs et si vrais. L’enfant-rien comme un hymne d’amour et de vie, un enfant possible. Chaque mot est un cri du cœur. Ne pas connaître alors Nathalie Hug c’est à la fin de son ouvrage avoir l’envie de la découvrir plus amplement, juste pour continuer à voir si elle nous bouleversera encore par la suite. Il est rare de lire un aussi beau roman, sans fausseté ou la pudeur est partie aux oubliettes ou le cœur déborde ainsi et où l’émotion est palpable. Les images d’une vie se dressent devant nos yeux un peu humides. Notre cœur se serre…

    L’enfant—rien devient l’enfant que l’on a envie de prendre contre sa poitrine battante et de ne plus quitter.

    Ma note : 10 / 10

     

    C'est un

    L'enfant-rien

     

    Bonus :   

    (source : you tube)

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    Corinne Molina

     

    Corinne Molina est une écrivaine française, née le 21 sept 1970 à Lyon  dans le quartier de la Croix Rousse. Elle écrit des poèmes, des chansons et joue également du saxophone.

    "

    Certains peignent leurs émotions, moi j'écris.

     

    L'écriture vibre et fait partie de moi. Ce fut à l'âge de 14 ans que je pris la plume pour la 1ère fois en retranscrivant mes sentiments sous forme de poèmes.

    Mon amour pour l'écriture m'a permis de tenir la fonction de correspondante locale pour le journal de ma région et d'obtenir une 1ère publication dans le fanzine : "Le Calepin Jaune n°6 de Juin-Sept 2005" d’une de mes nouvelles intitulée : "La Rencontre".

     Rédactrice de deux magazines, l’un gothique et l’autre science fiction. J’envisage d’exercer en parallèle l’activité d’écrivain public.

    Grande admiratrice du monde vampirique et fantastique, j’ai décidé de me consacrer entièrement à ma passion en écrivant mon 1er roman : Les Limbes du Peintre. "

     

    Sa bibliographie :

    • Les limbes du peintre
    • Shania : ange de justice (en cours d'écriture)

     

     

    Liens :

    https://www.facebook.com/corinne.molina.10?fref=ts

    https://www.facebook.com/cocoecrivainpublic?fref=ts

    http://corinnemolina.jimdo.com/
     

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    Les Limbes du peintre

     

    Éditeur : Société des écrivains

    Genre : roman fantastique

    Année d'impression : 28 août 2014

    Résumé :

    Je ne dors plus. Je ne dors plus depuis des lunes. En fait, depuis que le cauchemar a fait son apparition... Chaque nuit, je sombre dans un univers de ténèbres, chaque nuit, je me repais du sang de mes victimes, perdu dans les méandres de mon esprit. Je ne sais plus ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Mes nuits ont envahi mes jours. Mon art, mon refuge. Certains écrivent leurs émotions; moi, je peins. Reproduire sur toile les scènes macabres de ce démon nocturne me libère de sa folie meurtrière. Toutes mes victimes portent son visage, Elena, qui occupe toutes mes pensées, qui a chamboulé ma vie, qui a fait d'Arnaud Être quelconque Arnaud le Peintre, qui a éveillé en moi un désir insatiable, hante mon esprit, jusqu'à l'obsession. Qui suis-je? Arnaud le peintre ou cet assassin vampirique qui vient hanter mes nuits?
    Artiste psychotique? Fou dangereux? Amnésique manipulé? Mais qui est vraiment Arnaud? Loin des bluettes aux dents longues pour adolescents, cette quête identitaire aux allures de descente en enfer marie romantisme – le vrai – et bestialité. Avec "Les Limbes du peintre", l'auteur signe un récit sombre et violent, halluciné et dérangeant.

    Mon avis :

    Pour un premier roman certes court, Corinne Molina met déjà en avant un talent certain. Elle magne sa plume comme le ferait Arnaud le peintre et personnage principal, avec passion. Elle accouche comme lui de ses toiles un peu  dans un état second mais avec une maîtrise incroyable. On se trouble en la lisant, elle qui sait évoquer l’érotisme sans pudeur. Notre sang  se glace aussi par la violence qu’elle prend soin de poser dans son roman tel l’ouvre pictural d’un de nos plus vils cauchemars. Elle jongle habilement entre délice et cruauté. Ce roman va même au-delà de la simple histoire fantastique entre érotisme et vampirisme. En entrant au cœur de l’esprit tourmenté de ce  peintre, d’où le titre impeccablement choisi « Les limbes du peintre », on  se pose des questions existentielles, telle que la quête de l’idéal, d’une sorte d’âme sœur, l’interrogation sur le soi, ce que nous sommes, entre le bien et mal. Qui n’a pas en lui un côté obscure ? Il est aussi question des désirs profonds assouvis ou non. Corinne Molina se démarque ainsi des romans fantastiques trop romancés ou spécifiquement classés dans les lectures pour jeunes adultes. D’ailleurs, son roman ne nous dévoile pas ce genre de couverture telle pour appâter les jeunes adolescentes rêvant d’un homme trop idéal. Elle aurait bien plutôt pu être tirée d’une bande dessinée pour adultes passionnés d’érotisme ou encore de dessins sanglants. Ici, on ne cherche pas à sublimer une fausse réalité, on peint bien plutôt une réalité fantastique pour mieux découvrir une réalité. Le dualisme de l’homme entre autre ici dévoilé dans les limbes du peintre, dans son esprit tourmenté et à vif, un visage entre noirceur et séduction, beauté et difformité, bien et mal que les jeux d’ombres de la couverture nous rappellent sans nul doute. Et la jeune femme Elena proie blanche derrière le prédateur aux couleurs sombres et sanguinaires, déjà la gorge rougeoyante sous un foulard délicat comme un signe de sa destinée. Et quelle destinée, car Corinne Molina nous écrit une chute spectaculaire, renversant l’humanité au profit de la bestialité vampirique. Alors, le lecteur peut alors se demander si nous ne sommes pas tous des prédateurs en puissance sous une identité bien rangée. Fascinant !

    Le seul reproche à l’auteur serait la brièveté de son œuvre alors qu’elle aurait pu développer davantage son histoire pour enfoncer davantage le lecteur dans des limbes tel un puits sans fond. Amener le lecteur à vivre plus intensément la tourmente du peintre comme la sienne propre, développer l’horreur jusqu’à ce que l e frisson nous colle à la peau. Ici on sort peut-être trop vite de l’histoire, cela en devient un peu frustrant.

    Entre réalité et fantasmes, entre jour et nuit, bien et mal ; il n’y a parfois qu’un pas….

    Ma note : 8 / 10

     

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    Jean-Louis Debard

     

    Jean-Louis Debard est né à Lyon le 20 avril 1950. Il est comédien, chanteur, metteur en scène, parolier et également auteur.  La Vérité, Matthias...Polar gris est sont premier roman. Cela fait depuis plus de 25 ans qu'il est dans le domaine du théâtre surtout dans la région auvergnate et le Rhône-Alpes.

    Jean-Louis Debard

    (dans le spectacle sur Victor Hugo en 2012)

    Il a joué les classiques (Shakespeare, Molière, Brecht, Musset, Courteline, Lorca), des auteurs contemporains (Novarina, Valletti, Vinaver, Benett, Sallenave, Chartreux). Il a participé à plusieurs aventures de création (Les Oiseaux de passage en Drôme, la Pélerine à Lyon) et le café-théâtre (les Contristes, Violette et le Député)... Et a fait quelques apparitions au cinéma et à la télévision (l’Instit, Les allumettes suédoises)...

    Il vit aujourd'hui dans la Drôme.

     

    Sa bibliographie :

    Théâtre :

    • Péclier et Fils,
    • My Bussiness,
    • Dieu et Moi,
    • 12 leçons pour vivre un amour sans nuage
    • (de rue) :  Pôle Propre

    Spectacles pour le Wakan Théâtre :

    • Au banquet de Marianne (2012),
    • La halle au blé se dévoile (2010),
    • Dragon d’Alleuze (2007),
    •  D’argile et de fureur (2007), 
    • Adèle et Philippe (Domaine Royal de Randan-2005)
    • Au peuple (2003)

     

    Il a aussi écrit pour les Comédiens de Campagne, compagnie romanaise : les Fantômes de l’Aqueduc (aqueduc de Saint Nazaire en Royans). Il a adapté pour le théâtre, Maupassant (Contes de la Bécasse), Jules Verne (Le tour du monde en 80 jours), Voltaire (Candide), Simeon (le Bateau d’Emilie), John Irving (Nouvelles)...

     

    Roman :

    La Vérité, Mattias.... Polar gris, éditions Société des écrivains, 2013

     

    Source : Google

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