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    Les brodequins du soleil

     

    Éditeur : Tensing (3ème édition)

    Genre : récit de vie / témoignage

    Année d'impression : octobre 2013

    Résumé :

    Curieux titre en vérité pour un livre consacré à de difficiles ascensions dans les Alpes, le Vercors, le Sahara…

    Cet ouvrage nous raconte comment un garçon de 14 ans, chaussé d’une simple paire de brodequins de chantier, découvre la montagne et devient en quelques années l’un de nos meilleurs alpinistes. Il nous dit comment, peu à peu, cette passion devient raison de vivre…

    Au-delà du simple récit de quelques aventures, aussi exaltantes ou douloureuses soient-elles, voici l’histoire d’une vie qui commence à 14 ans, âge où la folie de la montagne empoigna un jour Jean-Marie Choffat pour ne plus jamais le lâcher. Comme la montagne envoûta l’auteur, il nous envoûte à son tour, nous dévoilant quels liens prodigieux, quels rapports étranges et merveilleux se tissent entre un homme fou de liberté et un univers d’absolu.

    Ainsi, de nos jours, quelques êtres sont encore capables de tout sacrifier, de tout risquer, y compris leur vie, pour découvrir la vérité de l’homme face à la nature, face à la beauté, face à eux-mêmes…

    Les brodequins du soleil est le premier livre de Jean-Marie Choffat.

    Écrit à 27 ans, cette œuvre de jeunesse relate les treize premières années de montagne de l’auteur. Ces brodequins du soleil que nous chaussons à sa suite, nous entraînent sur ses traces dans un style puissant et irrésistible, vers le monde où il rêve, où il aime, où il vit.

     

    Mon avis :

    Merci aux éditions Tensing qui signe ici la quatrième et nouvelle édition de ce récit, Les Brodequins du soleil de Jean-Marie Choffat. En effet, le récit avait vu le jour au départ en 1983 aux éditions Trèfle puis fut réédité chez Alzieu en 1997 et en 2008. Une preuve déjà d'un récit qui perdure et qui n'est pas prêt de tomber dans l'oubli.

    Mais Les Brodequins du soleil, titre-même du récit, fort bien choisi car marquant le ton, sa force, le côté passionnel aussi bien que la dureté que l'on retrouvera au fil des pages. Les brodequins évoquent en effet les débuts de l'alpinisme-passion chez l'auteur, Jean-Marie Choffat avec un matériel dérisoire mais une volonté farouche, ancrée au coeur. Les brodequins, ce sont aussi les pionniers, les modèles, tels des héros dont Choffat évoque le souvenir, les exploits. Quand au soleil, il rayonne dans son coeur comme dans celui de tous les amoureux de la montagne et il semble être un objectif à atteindre, toujours plus haut, toujours plus d'envie, de désir de grimper malgré les difficultés, par amour de la Belle, la Montagne et par volonté de sensations fortes et exceptionnelles.

    Jean-Marie nous livre ici un récit autobiographique puissant et authentique, bouleversant autant que généreux. Il se donne ici corps, âme et coeur aux lecteurs comme il est dans la vie quotidienne en dehors de l'écriture. Il réussit à nous séduire même certainement les plus opposants de la Montagne et de ses beautés. Il réussit à nous faire rire, sourire autant qu'à nous émouvoir aux larmes entre techniques, nature, rencontres...

    On rêve et même si on a pas le coeur d'un montagnard, on le devient un instant à la lecture puis la fin venant le souvenir de noms ressurgissent déjà ancré en mémoire, le souvenir de lieux, de montagnes et l'on se dit que rien est impossible au fond et qu'il suffit d'un rêve, d'une force, d'une volonté de l'envisager, de le réaliser malgré les obstacles tel l'argent pour réussir.

    Ne jamais rien regretter mais toujours continuer à avancer, à grimper des sommets magnifiques...

    Rejoignons ensemble l'homme qui grimpe sur la photographie de couverture...

     

    Ma note : 10/ 10

     

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    Bernard Minier

    http://www.bernard-minier.com/

     

    Bernard Minier, né à Béziers dans l'Hérault, le 26 août 1960 est un auteur français de romans policiers. Il vit aujourd'hui dans l'Essonne en ile de France.

    Il fait d'abord carrière dans l'administration des douanes tout en participant à des concours de nouvelles avant de franchir le pas et d'envoyer un manuscrit de roman à des  quelques éditeurs. 

    Il publie son premier roman, Glacé, en 2011. Salué par la presse, Glacé a très vite connu un large succès public  et a été traduit  dans une dizaine de langues, dont l’anglais. Il rencontre le même succès dans plusieurs pays européens.

     

    Glacé met en scène le commandant Servaz, un policier de Toulouse profondément humain et lettré, confronté à une série de crimes aussi épouvantables qu’incompréhensibles dans les Pyrénées au cœur de l’hiver.

     

    Son deuxième roman, Le Cercle, paru en octobre 2012, renoue avec le même personnage et se situe cette fois dans le milieu d’une petite ville universitaire du Sud-Ouest.

     

    Sa bibliographie :

     

    • Glacé, Xo éditions, 2011 ; réédition, Glacé (édition poche), Pocket no 14900, 2012 

    Ollainville (Essonne), lundi. Il a fallu deux ans et demi à Bernard Minier pour finaliser « Glacé », son premier roman. Il planche actuellement sur un second livre.

     

    • Le Cercle, XO éditions, 2012  ; réédition revue et corrigée, Le Cercle (édition poche), Pocket no 15696, 2013
    • N'éteins pas la lumière, Xo éditions, 2014  ; réédition, N'éteins pas la lumière (édition poche), Pocket, 2015 
    • Une putain d’histoire, Xo éditions, 2015 
    • Nuit, XO éditions, 2017

     

     

    Prix et distinctions

    1. Glacé :

     

    • Prix Polar au Festival de Cognac 2011 pour Glacé 
    • Prix « Découverte » Polars Pourpres 2012 pour Glacé
    • Prix de l’Embouchure 2012 (décerné par la police de Toulouse) pour Glacé
    • Finaliste du grand Prix des lectrices de Elle dans la catégorie roman policier ,
    • Finaliste du Prix du Polar Européen Le Point ,
    • Finaliste du prix de Maison de la Presse
    • Finaliste du Prix Plume de Glace.

     

         2. Le Cercle :

     

    • Finaliste du grand prix des lectrices de Elle dans la catégorie roman policier.
    • Prix des bibliothèques et des médiathèques Cognac 2013.
    • Prix Dora-suarez-leblog 2013

     

     

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    N'éteins pas la lumière

     

    Éditeur : XO 

    Genre : Thriller

    Année d'impression : 27 février 2014

    Résumé :

     

    « Tu l’as laissée mourir… »

    Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire… Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption.

    Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service… ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues.

    Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons ? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire…

    Après les grands succès de Glacé et du Cercle, Bernard Minier revient avec un thriller sur la manipulation et l’emprise, en explorant nos cauchemars les plus intimes, nos phobies et nos obsessions…

     

    Mon avis :

     

    Oui Bernard, j'ai eu du mal à éteindre cette fichue lumière et je pense que le phénomène va encore se propager après moi.

    XO éditions a eu raison encore une fois de faire confiance à Bernard Minier qui signe là encore un thriller ou roman policier totalement percutant. Dès les premières pages, on est happé par l'horreur et quelque chose de presque surréaliste. Minier est un maître dans l'art de tromper son lecteur, de le mener vers de fausses pistes pour le tenir en haleine jusqu'au bout. Dès la première page, il semble que la lumière doit rester éteinte et ce jusqu'à la fin où rien n'est vraiment fini. On sent déjà avec avidité une suite des aventures du commandant Servaz. Alors qui manipule vraiment?

    La rose alors dans ce fond de bleu glacé, comme la neige du début de l'histoire ou la mort omniprésente, de la couverture suggérerait-elle qu'un lien particulier et indestructible existe et existera encore entre Bernard Minier et ses lecteurs? Ou est-ce la passion qui existe entre le commandant  Servaz, le personnage - clé et Hirtmann?

    On frisonne, oui.

    On a peur, oui.

    On éteindra plus la lumière.

    On a la Miniermania désormais en nous.

    Pour ceux qui n'aurait pas encore lu les précédents romans écrits de la main de Bernard Minier, Glacé et Le Cercle, il est temps d'y remédier. Sinon, espérons une suite...

    N'éteins pas la lumière ou le plongeon dans une histoire où l'on en ressort pas vraiment indemne. Mais l'espoir demeure....

    Ma note : 10 / 10

     

    coup de

    N'éteins pas la lumière

     

     

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    Les Larmes des Saules de Martine Magnin

     

    Éditeur : Estelas

    Genre : roman

    Année d'impression : juillet 2015

    Résumé :

     

    Pauline, coiffeuse dans une petite ville d’Ile de France, est mariée à Antoine, plombier de son état, mais entomologiste et sculpteur d’insectes sur métal par passion. Ce couple pittoresque est amené à prendre en charge une résidence privilégiée de huit maisons, située sur une petite île de l’Oise.

    Neuf mois de chronique nous sont ici rapportés par la gardienne qui nous entraîne dans le tourbillon de l’aventure humaine avec ses joies et ses peines. Entre Hélène qui prépare son jubilé et Doris qui tire sa révérence, les saules pleurent. Vous y rencontrerez aussi une petite fille différente des autres qui ne demande qu’un peu d’attention, et bien d’autres personnages tel Max dont on se demande s’il sait lui-même qu’il est un salaud.

     

    Mon avis :

    Première entrée en matière, la couverture du livre. On cherche déjà du regard les saules dont nous parle le titre. Où sont-ils? Est-ce voulu? Un point d'eau? Peut-être comme si l'auteur nous contait cette histoire dans une rêverie qu'elle aurait vécu. L'eau évoque sans doute l'ile où se situe la trame du récit. Nous vient alors une envie de nous asseoir et de voir au-delà de l'eau, au-delà des mots ensuite... L'univers de Martine, son style et découvrir ce qui fait pleurer les Saules.

    Les Larmes des Saules amènent inévitablement les larmes du lecteur, à moins d'une insensibilité chronique. On pourrait évoquer un style ressemblant à d'autres auteurs mais Martine Magnin a son propre talent, orné ici de savoir, d'émotion, d'humour et d'odeurs. Son roman sent bon la vie et son authenticité.

    Sa plume lui ressemble autant généreuse que franche, alerte, intellectuelle autant que rêveuse et romantique. On s'enfonce dans l'univers des Saules et de sa Résidence avec délice. N'est-ce pas une sorte de havre de paix dont chacun rêve?

    On respire à plein poumons les Saules, on les frôle comme on regarde délicatement les mots de Martine qui nous apportent un bien-être intérieur, un réconfort. On ne ressort pas indemne de cette lecture et on a cette impression de sentir encore la bonne odeur de confiture ou de sirop d'érable, comme celle du thé, des fleurs.... Son roman, c'est tout simplement la vie, un hymne, une joie.

    "Et ce n'est pas la fin" comme le dit si bien Martine Magnin....mais le début d'une belle aventure littéraire avec l'auteur.

    Merci à Martine pour l'évocation de Mamie laine, un poème que j'avais composé il y a quelques temps et qu'elle avait trouvé à son goût. Fière là, d'être un peu sa Dodo de l'histoire...

    http://le.comptoir.des.mots.over-blog.com/search/mamie%20laine/

    Ma note :  Juste celle du coeur

    Les larmes des saules

     

     

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    Marie-Josèphe Riot

    Marie-Josèphe Riot

    Moi et Marie-Josèphe

     

                            Marie-Josèphe RIOT est née à Pierre-De-Bresse en Saône et Loire (71).

    Sa vie professionnelle lui a permis de connaitre l’Est de la France mais c’est à Belfort qu’elle pose ses valises. Elle se lance dans l’écriture en 1996. Publiée depuis 1999, elle écrit principalement des romans qui tiennent le lecteur en haleine jusqu’au bout car chaque fin n’est nullement prévisible.

    En participant à des concours, elle a obtenu en 2013 et 2014 un 3ème prix grâce à deux poésies tirées d’un recueil intitulé : Des mots éparpillés à ma façon.

    Elle aime tout ce qui est manuel : dentelle de Luxueil, dentelle de papier, broderie Hardanger ect.... mais aussi travailler ses méninges.

    L’écriture est devenue une passion dévorante puisqu'elle termine son 10 ème roman. 

     

    Sa bibliographie :

    http://www.auteurs-comtois-acai.fr/aut-riot-b1.html

    http://ecoutedespoetes.canalblog.com/archives/marie_josephe_riot/index.html

     

     

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