• Un nouveau design pour le blog, çà vous dit ?

     

    Je vous voyais un peu dormir ces derniers temps et j'ai eu peur que vous soyez restés sur le thème de la berceuse....

     

    Mais je préfère vous voir revenir et ouvrir bien grand vos yeux !!

     

    Les dormeurs doivent se réveiller, même les lecteurs.

     

     

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  • Tout beau, tout mignon, le mini livre fait fondre les passionnés du livre. Vous en avez peut-être chez vous. Mais en possédez-vous de si petits ? Le plus petit d'ailleurs ne ferait que quelques millimètres...

    http://68.media.tumblr.com/tumblr_m48yc5wKwv1r0sl2ko1_1280.jpg

     

    https://jamarattigan.files.wordpress.com/2016/04/coolhiddenpotions.jpg

    http://images.telemetro.com/internacionales/libros-hechos-Peru-tamano-centimetros_MEDIMA20140402_0333_23.jpg

    http://www.generaccion.com/secciones/emprendedores/imagenes/grandes/233.jpg

    http://www.religione20.net/wp-content/uploads/2010/09/bibbia-piccola-.jpg

     

    Les plus petits livres du monde

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    Éditeur : La Musardine

    Genre : roman pornographique

    Année d'impression : 19 janvier 2017

    Résumé :

    Imaginez un jeune homme qu'on éjecte d'un pensionnat religieux parce qu'il s'y comporte fort mal. Ses parents, n'en voulant plus, le confient à son frère aîné âgé de vingt ans de plus que lui, et chez qui il fait connaissance de sa belle-sœur... Laquelle aurait l'âge d'être sa mère. L'âge seulement, parce que sinon la funeste Armande, femme perverse jusqu'à la moelle, n'a vraiment rien de maternel. Ce serait plutôt le genre marâtre... et obsédée sexuelle. « Tiens, tiens, se dit cette mégère, en voyant débarquer le novice. Un grand dadais, un puceau attardé ! Ma foi, pourquoi ne pas nous distraire avec lui ? ». Vous allez lire le récit de ces « distractions ». Et ne vous attendez surtout pas à rigoler !

     

    Mon avis :

    Esparbec a l'art de troubler, de dégoûter même, de déranger, on le voit encore une fois dans ce roman qui  dès le titre et la photographie de couverture donne le ton. On pensera peut-être aux Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos où la manière de dépuceler une vierge et de la réduire a des bassesses incroyables et encore Esparbec met la barre encore bien au-dessus. Il nous entraine dans un cercle vicieux où l'on n'en ressort pas forcément indemne ou du moins troublé et désorienté. Avec lui, on touche le vice, les bas-fonds ;  il décrit jusqu'aux sexes pour nous amener à un réalisme diabolique. Rien ne semble lui échapper et échapper au regard du lecteur qui est largement servi. On est loin des lectures dites érotiques qui restent en surface et parfois ennuyantes et décevantes, juste existantes pour rester dans l'effet de mode.

     

    Ma note : 10 / 10

     

    c'est un coup

     

    La débauche

     

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    Des pierres dans ma poche

     

    Éditeur : Seuil

    Genre : roman

    Année d'impression : 3 mars 2016

    Résumé :

    Si je réécrivais un peu l’histoire, je tairais les policiers devenus des vautours, la jeunesse égarée, le gouvernement appelant les terroristes au cessez-le-feu, les enfants qui ne jouent plus parce que les rêves les ont quittés trop vite.

    Je passerais sous silence mon grand-père à la tête vide, l’herbe desséchée par le soleil, les fourmis rouges dévoreuses de peau, les douches prises à minuit lorsqu’un peu d’eau coulait enfin du robinet.

    Je feindrais le bonheur de vivre désormais dans une ville étrangère, loin des amis d’enfance et de la lumière enveloppante d’Alger. J’oublierais les coups de fil incessants de ma mère qui se désespère de me savoir célibataire à trente ans.

    Resterait la perspective de revenir en Algérie avec l’image détestable des gens qui quittent leur pays sans remords pour vivre là-bas.

     

    Mon avis : 

    Nos racines ont toujours leur importance, malgré le temps qui passe, l'envie de vivre pleinement, l'envie de liberté, de vivre ailleurs, autre chose. On retourne toujours sur ses pas comme le petit Poucet grâce à ses petits cailloux blancs laissés sur le chemin.

    Kaouther Adimi nous livre ici un roman pur, envoûtant aux senteurs du pays, des racines jamais totalement oubliées, juste mises à distance un moment. Un roman également oppressant dans lequel la réflexion se fait sur la vie, sur l'avenir, sur les acquis et les peurs.

    Le bonheur est fragile, parfois, juste en surface, on le recherche en soi, comme dans ce qui nous entoure et il semble ne jamais vouloir venir. Que faire alors lorsque partir n'a pas forcément été la solution ?  Doit-on rester feindre un bonheur alors qu'on ne vit qu'en surface à peine comblé par une vie ennuyante ou du moins pas autant rêvé ?

    Autour de soi, les fourmis rouges continuent leur lente avancée, un peu comme l'image des êtres humains sur la terre ou encore l'image plus profonde de la vraie vie. Cette profondeur se ressent également lorsque l'auteur évoque la pluie qui tombe et ce bonheur simple qu'elle aimerait partager avec un homme.

    Le temps continue à filer et avec lui les certitudes, les petits bonheurs et la quête ne s'arrête pas de vouloir toucher au véritable bonheur. Seulement où se terre-t-il ? Doit-on suivre les traces que l'on nous impose. Kaouther Adimi n'oublie pas d'où elle vient, ses racines sont ancrées dans chacun de ses mots comme d'ailleurs sa liberté bien à elle. Au-delà de ses mots, elle évoque le statut de la femme et du migrant volontaire comme involontaire au sein de la société autant que le prix de la liberté.

     

    Ma note : 9 / 10

     

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    Martine Rouhart

     

    Auteure belge, chroniqueuse littéraire et artiste peintre à ses heures, née à Mons (région wallonne) le 26 novembre 1954. Juriste de formation, depuis toujours amoureuse des livres et de la littérature, elle a été naturellement amenée à prendre elle-même la plume. Mais c’est grâce à l’une de ces épreuves de la vie qui vous tombe dessus sans crier gare que l’écriture a définitivement pris le dessus pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. 

    Associations :

    Membre de l'Association des Écrivains Belges de langue française (AEB)

    Membre du CA de l'AREAW ( Association Royale des artistes et écrivains de Wallonie) depuis 2017 et chroniqueuse littéraire pour l'AREAW

    Sa bibliographie :

    • Au fil des pages, roman, éditions Memory, 2012
    • Puzzle, roman, éditions Memory, 2013
    • Aller-retour, roman psychologique, éditions Edilivre, 2014
    • Séparations, roman, éditions Dricot (Liège), 2015
    • Agir et cueillir, récit, éditions Thélès, 2010, réédition chez Brumerge, 2016
    • Proche lointain, roman, éditions Dricot (Liège), 2016
    • Participation : Résonances, recueil de textes courts, éditions Jacques Flament, mai 2017
    • Participation : L'instant fugace, recueil de textes courts, éditions Jacques Flament, septembre 2017
    • La solitude des étoiles, roman, éditions Murmure des soirs, parution octobre 2017
       

     

      Distinctions :

    • Prix de poésie Pierre Nothomb, 2014 pour son poème Tranchées bleues
    • Prix Émile Poumon, 2014 (décerné par l'AREAW) pour son roman Aller-retour

     

    Publications dans les revues littéraires (articles, poésies et nouvelles) :

    La Revue Générale/ Anthologie de Denys-Louis Colaux, Nos Lettres (AEB)/ Aura (Clair de Luth à Mons)/ Recueil en ligne Immagine & Poesia, Revues en ligne : Le Capital des mots, Infusion, Lichen, etc.

     

    Liens :

    son Facebook :

    https://www.facebook.com/martine.rouhart

    Interview sur le site de la SABAM  :

    http://www.sabam.be/fr/sabam/martine-rouhart-les-nuances-de-la-rigueur-au-service-de-la-cr%C3%A9ativit%C3%A9

     

    Contact :

    martine.rouhart@skynet.be

     

     

    Martine Rouhart

    Martine et Froufrou

     

    (source : l'auteur)

     

     


     

     

     

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