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    Richard Bohringer

    Richard Bohringer, né le 16 janvier 1942 à Moulins , est un acteur, réalisateur, chanteur et écrivain français, également citoyen sénégalais depuis 2002.

    Il vit une enfance un peu diffi­cile. En effet, né pendant la guerre, il est le fils d’un soldat alle­mand et d’une Française. Son père repart en Alle­magne et afin de pouvoir le suivre sa mère confie le petit garçon à sa grand-mère.

    Attiré par le métier d’ar­tiste, il part s’ins­tal­ler à Paris. Il commence sa carrière au théâtre en jouant dans la pièce Girafes, qu’il a écrite. Il obtient son premier rôle au cinéma en 1970 avec La Maison, il va ensuite tour­ner dans de nombreux films où il joue souvent les seconds rôles : L’Ani­mal, Les Uns et les Autres, Le Dernier métro… 1981 est l’an­née de la consé­cra­tion avec son rôle dans le film Diva. Dès lors l’ac­teur devient incon­tour­nable et enchaîne les films, on le retrouve ainsi à l’af­fiche de nombreux succès : J’ai épousé une ombre, Debout les crabes la mer monte… Son talent et son charisme lui permettent de rece­voir le César du meilleur second rôle (1985) pour son rôle dans L’Ad­di­tion, et 3 ans plus tard le César du meilleur acteur grâce à son inter­pré­ta­tion dans Le Grand Chemin. Il devient extrêmement popu­laire auprès du public. Tout en menant une carrière proli­fique au cinéma il tourne égale­ment de nombreux télé­films : Méde­cins des hommes, Lulu roi de France, Poil de Carotte, et décroche le premier rôle de la série Un homme en colère (1997–2002). En 2009, il doit s’éloi­gner quelques temps des plateaux et se battre contre une hépa­tite C. Plus tard il revient au cinéma mais tourne un peu moins. En 2014 il est à l’af­fiche de 419 et Le Mystère des jonquilles. En avril 2014, il doit de nouveau faire face à des problèmes de santé et est hospi­ta­lisé.

    Touche-à-tout, Richard Bohrin­ger ne se contente pas de sa carrière d’ac­teur, il va égale­ment écrire de nombreux livres dont C’est beau une ville la nuit, qui devient un best-seller. Il va égale­ment s’es­sayer à la chan­son et sortir 3 albums. La sortie du CD C’est beau une ville la nuit, est suivie d’une tour­née en France et à l’étran­ger.

    Côté vie privée, Richard Bohrin­ger est le père de l’ac­trice Romane Bohrin­ger, il va l’éle­ver seule la mère de Romane étant partie quand elle était petite. Plus tard, il se marie et a trois enfants (Mathieu, Richard et Lou) avec sa nouvelle compagne.

    (source  : http://www.voici.fr/bios-people/richard-bohringer)

     

    Sa bibliographie :

     

    • 1988 : C'est beau une ville la nuit, Denoël - rééd. Gallimard, coll. « Folio », 1989
    • 1994 : Le Bord intime des rivières, Denoël - rééd. Gallimard, coll. « Folio », 1995
    • 1995 : Zorglub suivi de Les Girafes, théâtre, Denoël - rééd. Flammarion, 2009
    • 2005 : L'Ultime Conviction du désir, Flammarion - rééd. J'ai lu, 2006
    • 2006 : préface de Noirs Blancs Beurs 1940-1945 : libérateurs de la France de Charles Onana, Duboiris, coll. « Mémoires et archives », 2006
    • 2007 : Carnet du Sénégal, illustrations de Virginie Broquet, Arthaud, 2007
    • 2008 : Bouts lambeaux, édition CD/DVD, Arthaud, 2008 
    • 2009 : Traîne pas trop sous la pluie, Flammarion , 2009 
    • 2011 : Les Nouveaux Contes de la cité perdue, Flammarion, 2011
    • 2016 : Quinze Rounds, Flammarion, 2016

     

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    Quinze rounds

     

    Éditeur : Flammarion

    Genre : récit autobiographique

    Année d'impression : 11 mai 2016

    Résumé :

    "J’ai passé ma vie sur la route. Tout seul. Avec la blonde. Avec mes fils, avec la musique, avec mes filles. Des milliers et des milliers de kilomètres. Coureur de savanes, enjambeur d’océans. T’as trop couru, t’as le souffle court. Les hanches, ça va toujours. Même si elles servent plus à grand-chose, elles ont le tempo pour écrire. Voilà ce que je ramène. Quinze rounds. Celui qui clôt. Qui ferme le rideau."

    De l’enfance aux frasques de la jeunesse, des premiers rôles aux succès qui ont jalonné sa carrière, de la découverte de l’Afrique à la passion de l’écriture, Richard Bohringer se raconte dans ce récit au style enfiévré, au rythme syncopé. Tour à tour fulgurant et émouvant, entre coups de blues et coups de coeur, Quinze rounds est un combat qui se livre sous nos yeux en même temps qu’une déclaration d’amour à la vie.

     

     

    Mon avis :

    Richard Bohringer n'est plus à nommer, chez Flammarion depuis 1988. Et pourtant, il nous marque encore ici dans ce fameux Quinze rounds que l'on pourrait croire son combat contre le cancer qui l'a atteint.  Pourtant on se trompe. Le regard dans le lointain, Richard se livre comme jamais au lecteur. Il a tout compris de la vie, de sa valeur, de l'essentiel. L'amour et l'amitié sont les valeurs fondamentales, le reste est un tour du monde que nous faisons pour fuir, se fuir. Lorsque l'on se découvre enfin, on s'aime, on aime plus les autres, on aime la vie et on a pas envie qu'elle finisse, interrompue par une putain de maladie qui vous écrase comme une merde. Des mots crus, grossiers ? Mille excuses, oui,  néanmoins c'est la vie justement, la vraie,  sans fard, celle de Richard comme tant d'autres.

    Dans un rythme en accéléré, comme à bout de souffle, éblouissant tout de même de vérité, d'amour, une grande claque de réveil tardif, un flash back voulu pour mieux dire la survie, les racines trouvées au fil du temps qui ont fait l'homme, un homme qui se sentait rien et qui malgré tout est devenu quelqu'un, une personne meilleure également , entre ombre et lumière, car il a compris l'essentiel.  Encore un peu de vie s'il-vous-plait, encore tant à faire, à laisser pour l'après-soi.

    Quinze rounds est une bouffée d'amour, de la poésie à pleins poumons, des odeurs, de l'amour, des larmes, du sang. Une vie dans sa profondeur. Richard est plus proche que jamais des siens même dans sa solitude et sa douleur, apaisé et prêt à rebondir pour d'autres rounds de vie. Le corps a du mal à suivre mais ses mots swinguent et nous, lecteurs, on danse avec eux, grâce à eux et à la fin on a envie de saluer l'artiste, l'écrivain, le poète qui nous a enfiévré et fait voyager. Le coeur gonflé de vie et d'espoir.

    Blanc, noir, peu importe, la vie c'est mille couleurs à découvrir. Juste au fond une histoire de coeur, le reste du superflu, des erreurs de parcours.

     

    Ma note : 10/ 10

     

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