• Les corps inutiles

     

     

    Les corps inutiles

     

    Éditeur : J.C. Lattès

    Genre : roman

    Année d'impression : mars 2015

    Résumé :

    Clémence vient d’avoir quinze ans, de terminer le collège. Un nouveau cycle s’ouvre à elle, lorsqu’elle est agressée, en plein jour et en pleine rue, par un inconnu armé d’un couteau. Ce traumatisme inaugural - même si elle n’en a pas encore conscience - va contaminer toute son existence. En effet, l’adolescente réalise qu’elle perd progressivement le sens du toucher...
    À trente ans, Clémence, toujours insensible, est une célibataire endurcie, solitaire et sauvage. Après avoir été maquilleuse de cinéma, la jeune femme se retrouve employée de la « Clinique », une usine d’un genre particulier. En effet, la Clinique fabrique des poupées… mais des poupées grandeur nature, hyper-réalistes, destinées au plaisir – ou au salut – d’hommes esseulés.
    Le roman déroule en alternance l’histoire de Clémence adolescente, hantée par cette agression dont elle n’a jamais osé parler à sa famille, et le récit de Clémence adulte, assumant tant bien que mal les conséquences, physiques et psychologiques, de son passé.
    Mais la vie, comme toujours, est pleine de surprises

     

    Mon avis :

     

    Il y a parfois des romans qui après une magnifique couverture n'offre rien à la lecture d'appréciable et nous donne envie de le jeter ou d'en finir vite tellement la lecture nous pèse mais, ce n'est pas le cas  ici.

    Les corps inutiles de Delphine Bertholon n'a rien d'inutile et après ce joli titre lu, si bien trouvé pour l'histoire et la belle couverture réalisée par Bleu-T pour la maquette et Anka Zhuravleva pour la photographie, montrant une vision de l'héroïne, on trouve un grand et beau contenu, un roman tout en profondeur comme un bel hommage aux femmes ou jeunes filles victimes d'agressions.

    L'intime est tellement marquant ici que l'on se met à la place de l' héroïne, on vit sa vie, son drame, sa résurrection; on frissonne, on a peur, on rit, on sourit, on vit !! Le goût de la vie, la tendresse, l'amour s'y ressentent entre passé et présent ainsi qu'un avenir non dévoilé mais empreint de possibles. On reste à la fin dans ce bar avec Clémence et Arthur et on imagine aisément la suite. Delphine a su tenir en haleine le lecteur jusqu'au bout et nous appelle à continuer à la suivre sur le chemin de ses mots. A bientôt surement !!

    Le plus : la playlist superbe de fin...

     

    Ma note : une note sur un si beau roman serait un sacrilège....

     

    Mon coup de 

    Les corps inutiles

     

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