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    Les bleus au corps

     

    Éditeur : Take your chance

    Genre : récit autobiographique

    Année d'impression : février 2015

    Résumé :

    Pourquoi ne dit-on jamais aux petites filles que la vie n'est pas un conte de fées et qu'il arrive parfois que le prince charmant se change en vilain crapaud peu après le premier baiser ?

    Au travers de ce récit qui se veut réaliste sans jamais être larmoyant, Isabelle Lorédan remonte le temps et expose la réalité des violences conjugales au quotidien. Les coups, les humiliations, les insultes mais aussi l'indicible... Ce texte est aussi une leçon d'espoir à destination de toutes celles qui pensent être seules face à leur sort. Car après l'horreur, il y a la renaissance...

    Connue à ce jour pour la publication de nouvelles érotiques dans lesquelles elle s'attache à dépeindre la reconstruction et l'épanouissement des femmes, elle nous livre ici un récit intime et bouleversant, une autre forme de mise à nu tout en pudeur.

    Mon avis :

    Titre révélateur. Couverture sombre, en continuité du titre, montrant l'enjeu du récit mais aussi l'espoir que l'auteur a voulu offrir aux lecteurs, en particulier aux victimes de violences conjugales, par le biais de ka fenêtre ouverte. L'isolement se démarque autant que la souffrance dans cette couverture très bien réalisée et adéquate au sujet.

    Isabelle Lorédan nous livre ici un récit autobiographique poignant et sincère. Il n'est pas évident d'écrire sur soi, sa vie mais elle l'a fait, elle a osé et on ne peut que lui tirer une belle révérence et lui dire merci pour "elles, les victimes...

    Tel un Phénix, elle s'est relevée de ses cendres, du moins, si l'on peut dire car son bourreau n'a pas réussi à la détruire. Des mots simples, coups de poings comme ceux jadis reçus. Des mots-clés pour rejaillir à la surface et renaître.

    Un récit qui ne laisse certainement pas indifférent qu'on le lise ou non car parfois il est difficile de lire selon les circonstances un tel récit. Isabelle Lorédan prouve ici sa valeur de femme autant que celle d'écrivain, né dans la souffrance mais qui peut-être ira bien au-delà si on la suit. (voir par la suite si on s'intéresse ses écrits érotiques par exemple...)

    L'encre bleue a rendu indélébiles les bleus au corps mais a su effacer la faiblesse. Un beau récit qui aurait malgré tout pu être encore plus fort.... Il n'est pas évident d'écrire sur soi, surtout avec un tel vécu. 

     

    Ma note : le noter serait le réduire dans sa valeur. Dire juste qu'il vaut la peine d'être lu.

     

    C'est un coup de poing pour dire NON et dire HALTE à la violence.

     

    Les bleus au corps

     

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