• Plaisirs singuliers

    éditeur : P.O.L.

    Genre : contraintes oulipiennes

    Année d'impression : avril 1983

    Résumé : Harry Mathews a écrit dans le plus pur style oulipien ces soixante-trois plaisirs singuliers érotiques, poétiques et malicieux.

    Mon avis : Une couverture épurée, brune caramel, comme vieillie par le temps. De petites illustrations discrètes, adorables comme enfantines sans vraiment l'être. C'est ce qui m'a tout d'abord attirée en voyant le livre de Harry Mathews chez un bouquiniste de Granville. Le genre de livre qui attire un bibliophile. Le genre de livre qui m'attire. Pour moi, il ne suffit pas d'une magnifique couverture pour qu'un livre soit bon. Il faut aussi une qualité littéraire. Pourtant, lorsque le bouquiniste m'a dit qu'à l'intérieur c'était beaucoup sur le sujet de la masturbation comme c'était au rayon "érotique", j'avoue avoir eu une hésitation à l'acheter. Serais-je capable de lire ce style littéraire? Est-ce que cela me plairait? Me répugnerait? Et puis, j'ai sauté le pas et j'ai pris le livre parmi d'autres trouvailles comme des trésors dans une caverne d’Ali baba. Y'a eu une sorte de connivence alors entre le bouquiniste et moi car déjà lorsque je lui ai demandé le rayon "érotique", il m'y a amené et m'a dit... Bienvenue dans l'antre du diable!  Cela m'a fait sourire. Entre gens de lettres, passionnés de lecture, y'a eu des sourires satisfaits et entendus. L'un de sa caisse remplie, l'autre de son cabas plein de livres à dompter du regard. Mais, ce n'était pas qu'une question financière ici. J'ai eu le droit à de petits cadeaux en remerciement, un petit badge de pirate pour mon fils et pour moi de beaux marques-pages... Je me suis dit que j'y reviendrais sans doute dans cette petite boutique aux allures de caverne où l'ours trônait au fond, l'oeil aux aguets. (sourire, je parle du bouquiniste).

    Mais revenons à nos moutons,.... je veux dire notre livre de Harry Mathews. Et bien, figurez-vous que je n'ai pas détesté ! J'ai commencé à le lire comme si j'étais frustrée de ses mots et de son incessante envie de remettre sur le tapis la masturbation en jeu puis, au fil de pages, non-coupées car comme me l'a dit le bouquiniste et cela va parfaitement bien avec le désir d'intimité de lecture mais pas seulement je dirais, le lecteur aime être le premier à lire le livre, ce livre, d'où ces pages encore à demi-scellées dans une volonté de solitude personnelle et d'intimité timide et rougie, je dirais. Oui, rougis de l'émotion que procure ce livre et de tels mots à l'intérieur. Alors, oui, j'ai aimé le lire, aimé m'imaginer chaque scène parfois oui pleine de poésie, parfois malicieuses, osées, parfois j'ai eu envie de rire à certaines situations évoquées et j'ai continué ma lecture, seule, ne voulant pas être dérangée.

    Au fur et à mesure de la lecture, j'ai compris qu'on ne devait pas juger de mots ou encore avoir honte d'évoquer la masturbation qui nous le savons tous est pratiquée par bon nombre de gens, qui sait même de moi, de vous et ici, j'ai trouvé que je voyageais dans le monde, dans des univers particuliers, dans l'intimité des gens ou comme le dit le titre de l'ouvrage, dans des plaisirs singuliers. Ma seule déception serait la frustration ressentie à chaque page tournée car à chaque fois une autre histoire se conte et j'ai trouvé peut-être que l'auteur n'avait pas assez peut-être poussé dans l'émotion même s'il avait, lui, osé écrire ce livre et ces mots-là. Par contre, ce n'est pas un livre que je vous dirais de fuir et de ne jamais lire mais au contraire d'oser lire pour mieux comprendre et qui sait, vous épanouir...

    J'ai osé, j'en suis fière.

     

    Ma note : 8/ 10

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  • Cette fois-ci, je vous emmène en Normandie, à Granville. Venez trouver votre bonheur livresque à la librairie Le Détour, située au 62 rue des Juifs. Et vous ne serez pas déçu, croyez-moi de votre détour. La petite rue est pleine de surprises dans un premier temps et vous vous tromperez sans doute d'enseigne en voyant non loin une certaine galerie librairie. Mais, en regardant de plus près la vitrine, vous comprendrez le leurre, une galerie de tableaux en fait. Par contre, en continuant vous trouverez enfin la fameuse librairie dont je vous parle... La librairie Le Détour !!

     

    La librairie Le Détour

    C'est un lieu très convivial au décor d'entrée surprenant et agréable comme vous pouvez le constater avec la barque devant.  Cette barque sert parfois de rendez-vous pour les dédicaces. Je trouve cela vraiment génial.

    Et sinon, on est super bien accueilli et renseigné. Personnellement j'ai été prise en charge par la fameuse Fany au sourire timide mais c'est une libraire d'exception.

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  • Le vieux Gréement

    76 Ter Rue du Port, 50400 Granville

    02 33 90 75 76

    Qui dit tourisme, dit visites, découvertes... Nous autres lecteurs, j'en suis sûre, nous aimons autant cela que lire et lorsque la pause s'impose, quoi de mieux que de se prélasser sur la plage, dans un restaurant ou ailleurs. Mais voilà, certains endroits ne donnent vraiment pas envie d'y retourner et c'est le cas de cette crêperie-restaurant "Le vieux Gréement" Je voulais déguster près du port des produits de la mer mais... Déception !

    Rien à redire sur la nourriture mais l'accueil et le service, zéro pointé !

    Figurez-vous que dans ce restaurant-crêperie, il se passe de drôles de choses...

    Des enfants blonds et bouclés jouent joyeusement et hop la patronne arrive et les gronde. Soit disant par ce qu'ils pourraient se blesser mais en réalité elle a peur pour ses beaux verres.

    Un enfant mal assis et Dieu sait que les enfants peuvent être ainsi et le patron arrive, le gronde et lui dit:

    "Assis-toi correctement, sinon on va être obligé de nettoyer la chaise pour les autres clients !"

    Une porte est soudainement poussée et remise droite par Monsieur maniaque Patron.

    Les clients ne peuvent prendre qu'une carte de visite car on leur dit que cela coûte cher et que les patrons payent.

    Les serveuses oublient pas mal de choses des commandes passées...

     

    Cela vous donne-t-il envie de manger là-bas?

     

     

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    éditeur : éditions du Rocher

    Genre : nouvelle ( 50 pages)

    Année d'impression : 15 avril 1998

    Résumé :

    J'ai des millions de lecteurs. " Gorgée de soleil, la pêche jaune est le fruit de l'été. Elle cache, sous sa peau fine et duveteuse, une chair juteuse et fondante. " Oui, c'est de moi, sur le pot de yaourt Yopla. Je vous entends déjà avec vos réticences. Des millions de lecteurs... Sans doute pensez-vous que le pot file dans la poubelle avant qu'on ait pu lire mes mots délicats... Eh bien, je ne suis pas d'accord.

    Mon avis :

    J'ai passé un agréable moment de lecture, sans nul doute possible. Chaque mot m'a rappelé au titre de l'ouvrage "Panier de fruits" avec un délice exquis. Philippe Delerm ici a su montrer la difficulté d'être vraiment un écrivain et la dérive que parfois on est obligé de faire pour "gagner sa vie". Son jeu littéraire est subtile et il réussit à nous faire sourire. Ici, je trouve qu'il met en valeur un métier dont bien souvent la plupart des gens se foutent royalement, celui de écrivain pour slogan publicitaire. Pourtant, ce métier a son importance et comme on peut le constater est déterminant dans le domaine commercial. C'est le slogan, les mots choisis par un écrivain de l'ombre qui feront le succès d'un produit. J'ai beaucoup aimé les mots employés sont un pur bonheur à lire, à regarder même si je puis dire. On aurait presque envie d'une lecture à voix haute. Et ces allusions à de grandes marques déguisées "Yopla" que l'on devine bien pour "Yoplait" ou encore "Noya" pour mieux évoquer avec ironie et pour ne pas subir les foudres de gens qui crieront au plagia, la fameuse Mamie Nova. Subtile ne trouvez-vous pas? La façon dont Philippe Delerm a su écrire sur un sujet qui semblerait si banal, en partant du slogan d'un pot de yaourt ne laisse pas indifférent et j'avoue que en tant qu'écrivain, je me suis dit... et pourquoi pas, si je ne réussis pas dans ce domaine à tenter la dérive comme lui de faire écrivain de slogan publicitaire... Et qui sait, où cela me mènerait ? On veut tous du miracle dans notre vie. Quelque chose ou quelqu'un qui nous propulse, non? Ne me dites pas non, je ne crois pas que l'on souhaite réellement se contenter de ce qu' l'on a. On a tous des rêves enfouis en nous qui n'attendent que de jaillir et de se réaliser.... Et vous?  Si vous lisez ce petit bouquin, repassez me voir pour m'en dire des nouvelles, çà serait sympa, même si votre avis n'était pas le même que le mien. Moi, j'ai beaucoup aimé même si je ne placerai pas dans mes coups de coeur car, j'ai souri mais je n'ai pas ri aux larmes. Mais c'est un livre que je conseille malgré tout pour passer un bon moment de lecture. je ne vous ai pas tout dit par contre car j'attends votre curiosité !

    Et juste avant de vous quitter, juste pour le plaisir des yeux...

     

     

    Ma note : 9/ 10

     

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  • Nicholas Sparks

    Nicholas Sparks est un écrivain américain né le 31 décembre 1965 à Omaha dans le Nebraska. Ses romans évoquent les rencontres amoureuses et l'amour en général.

    Il est le fils de Patrick Michael Sparks, professeur, et de Jill Emma Marie (née Thoene) Sparks. Il a un grand frère, Michael Earl « Micah » Sparks et une sœur plus jeune, Danielle « Dana » Sparks, décédée en 2000 à l'age de 33 ans.

    En 1984, il sort diplômé du lycée Bella Vista en Californie et s'installe dans le New Hampshire où il s'inscrit à l'Université de Notre Dame. En 1988, Sparks termine ses études et sort diplômé avec les honneurs. Le 22 juillet 1989, il se marie avec Cathy Cote rencontrée à l'université. Le couple s'installe par la suite à Sacramento en Californie. En 1992 il devient représentant en produits pharmaceutiques et est muté à Greenville en Caroline du sud.

    C'est ici qu'il écrit son premier roman Les Pages de notre amour (The Notebook). Mais il lui faut attendre deux ans avant d'être découvert par Theresa Park qui décide d'être son agent et de publier son roman en octobre 1996. Celui-ci devient rapidement un best-seller.

    Nicholas Sparks déménage ensuite à New Bern en Caroline du Nord et écrit d'autres romans dont À tout jamais (A Walk to Remember) en 1999 inspiré par sa propre sœur décédée.

    Certains d'entre eux ont été adaptés au cinéma: Une bouteille à la mer (1999), Le temps d'un automne (2002) tiré de À tout jamais, N'oublie jamais ((2004) tiré du livre Les pages de notre amour, Nos nuits à Rodanthe tiré du livre Le temps d'un ouragan Cher John  (2010), La dernière chanson  (2010), et Un havre de paix  (2013). Une seconde chance devrait également apparaître sur nos écrans en 2014. Nicholas Sparks vit avec sa femme et ses cinq enfants, Miles, Ryan, Landon, Lexie et Savannah, en Caroline du Nord.  Il a pour habitude de donner à ses personnages, les noms de ses enfants.

     

     Source : Google, Wikipédia

     

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