•  

     

    Une semaine dans la vie de Stephen King

     

    Éditeur : Léo Scheer

    Genre : roman

    Année d'impression : 3 septembre 2014

    Résumé : Il entre sans se presser, désinvolte. Un sourire au coin des lèvres, grand, un peu voûté, la démarche hésitante. Sous les flashes qui crépitent, malgré l'interdiction, ses yeux pétillent. Mi-gêné, mi-amusé, l'air de rien, il sort de sa coquille, prend quelques secondes pour observer la foule, curieux, vulnérable, perplexe. Le temps de traverser l'estrade, il endosse une nouvelle carapace, drapé dans le statut qui a réuni ici près de trois cents journalistes venus des quatre coins de la planète : celui de l'écrivain le plus célèbre au monde. »

    Du 12 au 16 novembre 2013, Stephen King a passé une semaine à Paris pour promouvoir son nouveau livre, Docteur Sleep. L'occasion pour des milliers de lecteurs de rencontrer leur auteur fétiche, et pour Alexandra Varrin de transformer cet événement exceptionnel en véritable quête identitaire et introspective.

    Au cours des cinq rendez-vous qui jalonnent cette semaine, elle se replonge dans l'oeuvre monumentale de son idole, et poursuit, tout en interrogeant notre rapport à la fiction, son propre autoportrait.

    Mon avis : 

    Alexandra Varrin signe ici un roman sincère,  touchant et authentique.  Elle met le ton déjà sur le thème principal de ce dernier avec le titre "Une semaine dans la vie de Stephen King" et plus remarquable encore la photographie de couverture où elle se met en scène avec élégance,  presque effrayante,  dans une attitude relevant du mal en personne,  scène qui nous fait penser, surtout si on a lu Stephen King,  à la morte dans la baignoire dans  "Shining". L'enfant lumière serait-il alors l'auteur même qui nous ouvre les portes de son univers et donc également celui de Stephen King dans une belle mise en lumière sur l'oeuvre de l'auteur américain tout en parlant de cette semaine exceptionnelle passée auprès de lui. Mais Alexandra Varrin va plus loin encore. Elle se dévoile aussi sur cette photographie en posant son bras nu en dehors de la baignoire immaculée (blanc d'un monde un peu onirique mêlé à une réalité étouffante). En effet, sur sa peau, nous pouvons découvrir un superbe tatouage de Grippe-sou le clown, l'un des personnages créé par le maître de l'horreur en personne (voir "Çà"). Le ton est donné,  on ne s'ennuiera pas dans ce roman de Alexandra Varrin. 

    Dès la première page, les mots défilent et on a soif de lire encore et encore 

    jusqu'à épuisement de la rétine, l'oeil embué de sommeil, quoi que l'on résiste vaillamment pour dévorer encore l'univers de l'auteur et chaque mot résonne comme sa passion sans borne pour Stephen King et nous appelle nous même à lire ou relire les oeuvres de l'auteur américain venu du Maine. Alexandra Varrin n'y va pas par quatre chemins,  elle expose sa vie, cette semaine inoubliable avec son idole ; elle impose son style intelligent,  parfois cru mais marquant et ses mots font écho encore après lecture car elle n'est pas de ces groupies sans cervelle qui virevoltent autour de leur auteur favori. Non, elle sait de quoi elle parle, elle brave sa timidité et analyse l'oeuvre de King comme sa vie, avec sérieux,  finesse et logique. Il aura fallu cette semaine avec Stephen King pour valider une fois encore son ressenti envers lui, nous montrer ce qu'elle est, sans fausseté et sans prétention. Elle écrit par besoin et envie, tant pis si on aime pas son style.

     

    Cependant, elle peut sourire à son style et en être fière car son roman est une pure réussite.  On en ressort grandit et une envie pressante de prendre un roman de Stephen King,  de le dévorer pour ne plus jamais par la suite s'arrêter de le lire. La passion est passée entre les lignes... on se demande alors pourquoi après avoir déjà lu Stephen King,  on s'est interrompu de le lire. Envie d'ailleurs sans doute,  de voir d'autres horizons littéraires. Mais, il n'y a pas d'âge pour se remettre sur le chemin de ll'univers incroyable de l'auteur américain.  Et comme un écho à notre désir de le retrouver, les adadaptations  cinématographiques ou télévisées, nous heurtent pour nous rappeler à l'ordre et nius conduire sur la bonne trajectoire. 

     

     

     

     Ma note : 10/10

     C'est un

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    Cassandra O'Donnell

    (source : http://www.whoozone.com)

     

    Cassandra O'Donnell est une romancière française née le 22 novembre 1970 à Lille. Elle vit depuis plusieurs années en Normandie. Elle est fan de John Ronald Reuel Tolkien (souvenez-vous le "Seigneur des anneaux" notamment), Llona Andrews (de son vrai nom Llona Gordon, auteure de Fantasy urbaine) et de Laurell K. Hamilton(est principalement l'auteur de deux séries de romans : "Anita Blake", commencée en 1993, et "Meredith Gentry", commencée en 2000). Réalisatrice de documentaires et de reportages, elle décide de prendre son pseudonyme actuel pour créer la saga Rebecca Kean en 2011, publiée chez J'ai lu, dans la collection Darklight.

     

    Sa bibliographie :

    La série Rebecca Kean :

    • Traquée, J'ai lu, coll. Darklight, 2011 (Prix Plume de l'Imaginaire des Lecteurs de Plume Libre en 2013)
    • Pacte de sang, J'ai lu, coll. Darklight,2011
    • Potion macabre, J'ai lu, coll. Darklight, 2012 (Prix Merlin en 2013)
    • Ancestral, J'ai lu, coll. Darklight, 2013
    • L'Armée des âmes, J'ai lu, coll. Darklight, 2014

    La série Les soeurs Carbrey :          

    • Sans orgueil ni préjugé, J'ai lu, 2013

    La série Malenfer :

    Il s'agit d'une saga jeunesse, écrite à partir des idées des élèves de CM1 et de CM2 de l'école primaire

    d' Hallennes-Les-Haubourdin lors des Hallienales ( salon consacré aux littératures fantastiques) en 2013.

     

    Son facebook : https://www.facebook.com/cassandra.odonnell.10?fref=ts

     

    Source : Wikipédia, Google et Gilles Paris SARL

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Malenfer, la forêt des ténèbres

     

    Éditeur : Flammarion

    Genre : roman jeunesse à partir de 9 ans

    Année d'impression : 15 octobre 2014

    Résumé : Malenfer, la forêt maléfique, grandit et s'approche chaque jour davantage de la maison où vivent Gabriel et sa petite soeur Zoé. Seuls depuis le départ de leurs parents, partis chercher de l'aide en terre de Gazmoria, les enfants doivent faire face aux ténèbres qui recouvrent lentement Wallandar. Mais aussi à un tout nouveau danger : ni les visions de Zoé, ni ses pouvoirs magiques ne parviennent encore à l'identifier...

     

    Mon avis :

    Entrez dans un monde empli de mystère et de magie avec Malenfer, La forêt des ténèbres Tome 1 : la vallée magique.  Passez au travers du cercle magique de la magnifique couverture réalisée par Jérémie Fleury et frissonnez déjà  de peur aux dangers qui vous guettent au-delà.

    La couverture du roman de Cassandra O’donnell nous invite déjà à l'intérieur de l’histoire et nous en révèle certains mystères. Superbement réalisée, elle nous pousse tout droit au coeur des dangers que vont rencontrer les personnages principaux Gabriel et Zoé, deux frère et soeur, qui se retrouvent seuls après le départ de leur parent pour retrouver le magicien qui saura vaincre Malenfer. La couverture nous amène aussi à nous questionner sur la cause du maléfice de Malenfer, la forêt des ténèbres. Et qui sont les réels ennemis de Gabriel et Zoé : Malenfer ou Elzmarth, le dragon ?

    Par contre, le livre interdit révèlera-t-il d’autres pouvoirs à Zoé car là sur la couverture, c’est elle qui le tient dans ses mains et le livre s’anime par magie alors que dans l’histoire c’est au contact avec Gabriel. Est-ce là un avant goût de la suite de la saga ?

    A la lecture du roman de Cassandra, on découvre à chaque chapitre de belles illustrations cette fois en noir et blanc mais qui ne perdent rien du coup de cr         ayon maîtrisé. Une petite touche qui attire l’oeil du lecteur et qui apporte déjà une légère révélation sur la suite de l’histoire sans en dévoiler d’avance le contenu.

    La lecture est fluide, compréhensible pour les enfants et efficace dans le sens où rien est oublié pour plaire aux enfants –lecteurs : Personnages de leur âge, magie, monstres, créatures magiques... Les adultes qui se font devancer dans l’action.

    Les enfants seront ravis de ce petit roman qui appelle déjà à la suite. Jusqu’où ira Malenfer la forêt des ténèbres ? Le magicien arrivera-t-il à freiner le pouvoir de la forêt ? Gabriel et Zoé retrouveront-ils leur parent ?...

    Par contre, un ennui s’installe un peu à la lecture. Les personnages manquent quelque peu de dynamisme. Mais cela est probablement pour la suite de la Saga un peu comme dans Le Seigneur des anneaux où l’action commence bien paisiblement comme dans un monde de « bisounours » entre fêtes, joie ( ici le cadre de l’école, la maison de Zoé et Gabriel, le réveil-écureuil... Quoi que ! Le danger  rôde déjà avec les visions de Chloé, on se moque d’elle) et au fur et à mesure de la quête vers le Mordor, la terre du milieu (pays noir et maléfique), les personnages prennent plus d’ampleur, plus de courage, plus d’émotions. Alors, oui ici, il semblerait que la même chose arrive. Mais les pouvoirs grandissent et se révèlent. La forêt menace... Tout est encore possible. Tout peut encore arriver. Danger, surprises...Rendez-vous au Tome 2 !

    Ma note : 9/ 10

     

    Illustrateur : Jérémie Fleury

    https://www.facebook.com/jeremie.fleury?fref=ts

     

    Source : Flammarion, Gilles Paris SARL

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Aujourd'hui, c'est dans la peine que j'écris. Mon ami et auteur Philippe Baes est décédé ce samedi 8 novembre 2014 après un long combat très courageux contre le cancer. Je pense à sa femme Mimi et à ses enfants. Je repense en fait aussi à beaucoup de choses et je garde espoir que son livre Sale tour pour un destin ne tombera pas dans l'oubli.

    Philippe Baes

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Je trace, j'efface -Premiers jeux

     

    Éditeur : Usborne

    Genre : livre - jeux, lavable dès 3 ans.

    Année d'impression : 2014 en France

    Auteur : Jessica Greenwell

    Illustrateur : Stacey Lamb

    Traducteur : Lorraine Beurton-Sharp

     

    Résumé :

    • Ce formidable livre lavable et amusant procure aux jeunes enfants l’entraînement indispensable pour apprendre à manipuler le stylo et en obtenir le résultat souhaité.
    • Des jeux très variés contribuent de façon ludique aux apprentissages préscolaires fondamentaux.
    • Testé par des élèves d'école maternelle.

    Mon avis :

    D’habitude, les livres de coloriage, de jeux, les cahiers de vacances sont fabriqués avec du papier soit offset ou couché généralement mat. Si l’enfant trace ou colorie fort avec des crayons de couleur ou de papier, gommer laisse des traces et ne parlons pas des feutres qui ne s’effacent plus et qui pire se voient sur la page suivante. L’enfant qui aime s’appliquer peut vite être déçu du résultat et s’en énerver même. Gare à l’erreur donc !

    Ici, par contre, l’éditeur a su faire preuve d’ingéniosité. Le papier utilisé est plutôt couché satiné permettant un toucher agréable, une brillance et une polyvalence pour tracer (écrire, tracer) et effacer sans soucis. L’enfant a donc entre les mains comme un livre magique et très attractif. Il sera surement émerveillé par les illustrations savamment réalisées avec un trait de crayon qui aurait pu être le sien.

    C’est un superbe livre - jeux riche en couleurs, qui nous fait rêver, voyager, qui nous dépayse entre amusement et apprentissage des mots, des chiffres et des lettres et de la manipulation d’un stylo.

    Alors, les enfants (ou les grands !) ) tous à vos feutres et amusez-vous !! On trace et on efface. Qui veut commencer? Je prend la relève ensuite...

     

    Ma note : 10/10

     

    C'est un

    Je trace, j'efface -Premiers jeux

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire