•  

    https://actualitte.com/uploads/images/gilles-paris-coeur-lachent-trois-fois-rien-890fcb1e-f812-44fb-8167-103619d6bc98.jpg

     

    Éditeur : Flammarion

    Genre : récit autobiographique / témoignage

    Année d'impression : 27 janvier 2021

    Résumé :

     

    « Les cliniques spécialisées, je connais. Je m’y suis frotté comme on s’arrache la peau, à vif. Les hôpitaux psychiatriques sont pleins de gens qui ont baissé les bras, qui fument une cigarette sur un banc, le regard vide, les épaules tombantes. J’ai été un parmi eux. »

    Une dépression ne ressemble pas à une autre. Gilles Paris est tombé huit fois et, huit fois, s’est relevé. Dans ce récit où il ne s’épargne pas, l'auteur tente de comprendre l’origine de cette mélancolie qui l’a tenaillé pendant plus de trente ans. Une histoire de famille, un divorce, la violence du père. Il y a l’écriture aussi, qui soigne autant qu’elle appelle le vide après la publication de chacun de ses romans. Peut-être fallait-il cesser de se cacher derrière les personnages de fiction pour, enfin, connaître la délivrance. «Ce ne sont pas les épreuves qui comptent mais ce qu’on en fait », écrit-il. Avec ce témoignage tout en clair-obscur, en posant des mots sur sa souffrance, l’écrivain nous offre un récit à l’issue lumineuse. Parce qu’il n’existe pas d’ombre sans lumière. Il suffit de la trouver.

     

    Mon avis :

    On aime ou on n’aime pas lire Gilles Paris moi, j’aime et je le confirme encore une fois. 

     Mon cœur n’a pas lâché en lisant ce récit autobiographique qu’il nous livre ici mais je pose à ses côtés mon coup de cœur avec émotion.

    Merci Gilles de nous offrir ces éclats forts de votre vie. Des éclats comme un puzzle à reconstruire pour découvrir à la fin une œuvre profonde, tendre et délicate, sincère, authentique, marquante !

    Tout écrivain à un moment donné met de lui dans ses écrits, dans son œuvre et là, sans doute était-ce  le moment pour vous de mettre plus de vous pour mieux rebondir et par la suite nous surprendre encore. Il n’est pas simple d’écrire sur soi et vous l’avez fait magnifiquement, c’est pour moi un récit maîtrisé et bien au-delà. C’est le récit qu’il fallait écrire pour éclairer le lecteur et l’inviter à la suite.

    Les épreuves de la vie nous accompagnent, les vôtres qui font écho à un moment donné sûrement à tant d’autres, des silhouettes anonymes qui soudain s’éclairent semble-t-il. Votre récit est une ode à la vie, à la joie d’entendre battre le cœur, d’avoir affronté des épreuves et d’en ressortir tel un phénix. Vous êtes un phénix et j’espère que vos mots feront écho à beaucoup de monde.

    Certains lâcheront encore et encore leur cœur en vous lisant. Un récit qui grandit le lecteur !

    Merci aux éditions Flammarion.

    Merci à vous Gilles pour vos mots, pour votre dédicace aussi posée et qui amène une autre émotion et une valeur personnelle à votre œuvre.

    Certains cœurs lâchent pour trois fois rien, pas le vôtre Gilles mais désormais il a des ports d’attache encore plus solides…

    Et vous, lecteurs, comme va votre cœur ? Comment ira-t-il en lisant ce récit de Gilles Paris ?

     

    Ma note : 10 /10

     

    coup de...

      14 idées de Coeur gif | coeur gif, fond d'écran téléphone, amour gif

     

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • article en cours de production...

    Fichier:Laura Trompette Ladies' Taste.jpg — Wikipédia

     

    Laura Trompette, née le 5 mars 1987 à Paris, est une romancière française.

     

    Vous pouvez la retrouver sur certains réseaux sociaux tels que :

     

    https://www.facebook.com/laura.trompette

     

    https://www.instagram.com/lauratrompette/?hl=fr

     

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    La révérence de l’éléphant

     

    Éditeur : Charleston

    Genre : roman

    Année d'impression : 9 février 2021

    Résumé :

    « Tout le monde devrait mourir ainsi. Entourée d’amour, sous un ciel clément, dans un jardin, avec un petit singe qui traîne pas loin. Mourir au coeur de la vie, avec délicatesse. Éteindre la douleur au moment opportun. Avoir le choix, le contrôle de l’interrupteur. »

    Marguerite est comme l’éléphant de Tanzanie : dans son Ehpad cannois, elle sent que son monde rétrécit. Elle veut tirer sa révérence, mais en France, ce choix ne lui appartient pas. Alors elle entend bien mourir ailleurs, dans la dignité. Avant cela, elle a une dernière tâche à accomplir : redonner goût à l’amour à son petit-fils, Emmanuel. Ce dernier, photographe animalier en Tanzanie, lui semble plus préoccupé par le sort des éléphants d’Afrique que par la solitude dans laquelle il s’est enfermé. La solitude, c’est aussi le lot de Roxanne, depuis qu’elle a abandonné sa carrière de joueuse de poker pour trouver un sens à sa vie. Son arrivée dans la maison de retraite de Marguerite va bousculer leur destin.

    Comme une valse à trois temps, un roman qui aborde avec finesse le choix de mourir, la disparition des éléphants d’Afrique et la renaissance du sentiment amoureux.

     

    Mon avis :

     

    J’aurais pu faire  ma révérence devant ce beau roman de Laura Trompette dont je découvre la plume délicieuse, le talent c’est certain, avec cette histoire magnifique, comme l’ont fait beaucoup de lecteurs auparavant mais je préfère ici être une fois encore des plus sincères.

    Ce roman, je l’avais désiré dès la première fois que je l’ai vu, grâce à l’agence de presse de Gilles Paris, que je remercie une nouvelle fois ici, à la fois pour l’envoi et aussi pour sa patience. Certains savent que je ne suis pas du genre « challenger » pour la lecture de livres mais, mon plaisir est réel et j’aime que chaque livre que je lis, prenne le temps de s’incruster à la fois dans mon esprit et au plus profond de moi, dans mon cœur et comme disent certains, dans mon âme et, surtout que l’article que j’écris mette en alerte le prochain lecteur. Le livre est scruté à la loupe pour offrir ce qu’il a de meilleur, dans tous les cas de mes articles.

    Ici, donc, comme je vous le dis, ce livre, je l’ai voulu dès le premier coup d’œil, un peu comme l’appel d’un bon dessert au chocolat qui nous nargue sous le nez, dans une vitrine…

    Pourquoi, me direz-vous ?

    ·        Le titre, tout d’abord. Je ne vous cache pas que je l’ai trouvé d’une grande beauté et très profond autant qu’empli, je ne sais pour quelle raison m’a-t-il semble, d’une grande sagesse de forme et, il me parlait déjà, me mettait devant les yeux une belle image, laquelle me faisait voyager.

    ·        La couverture, signée Sergei Uriadnikov qui également invite au voyage, qui nous émerveille par ses couleurs, sa beauté, sa légèreté avec les flamands roses en vol et au sol. Cette couverture, à elle seule, c’est une vie, un souffle, l’air, le vent, des bruissements d’ailes, la fraicheur de l’eau. C’est une bouffée d’oxygène pour le lecteur. Merci au photographe donc et à l’équipe pour son choix visuel.

    ·        Le résumé lu, étant alléchant et tentant pour ma part.

     

    J’ai lu donc "La révérence de l’éléphant" avec intérêt et plaisir, comme d’autres lecteurs, l’histoire m’a passionné et bien évidemment, elle a fait écho à des parties de ma vie. Je ne suis jamais allée en Afrique, mais ce continent est fascinant. Laura Trompette nous mène à lui par petites touches, comme pour en apprécier davantage ses mots autant que la saveur de la terre africaine, son ambiance, au point que j’ai regretté ne pas avoir plus de ce continent dans ses mots. J’aurais aimé plus de découvertes encore, plus d’ambiance africaine, plus de moments avec les éléphants, sentir jusqu’à la chaleur, le bruit que font les pachydermes, le grognement des fauves jusqu’à chahut du petit singe.

    J’ai aimé Marguerite qui m’a un peu rappelé mon arrière-grand-mère paternelle. Elle aurait aimé peut-être cette idée de mourir ailleurs au lieu de s’ennuyer dans sa maison de retraite aux odeurs désagréables. Comme Marguerite, elle aimait rire, plaisanter et elle ne voyait plus très bien…  Je comprends ce départ. C’est tellement beau. J’ose dire cependant que j’aurais aimé ne pas perdre de vue les pensionnaires charmants qui accompagnaient Marguerite. J’aurais aimé peut-être leurs réactions à son départ, leurs réactions à sa mort…  La scène de la mort de Marguerite est trop pressée, trop dans le sous entendu. Peut-être est-ce voulu mais je l’imaginais autrement.

    Quant à l’histoire entre Emmanuel et Roxane, c’était l’espoir, la douceur qui essuie la tristesse, la cerise sur le gâteau déjà bien gourmand. Chère Laura, ici aussi j’aurais aimé encore plus. J’aurais aimé plus de scènes entre les deux amants ou une scène plus marquante et troublante, une naissance plus dans l’émotion, comme une fête ou plein de larmes.

    Cela ne gâche cependant pas le fait que j’ai apprécié la lecture de ce roman et que j’espère encore une longue vie aux mots de ce dernier, les mots de Laura Trompette, sous d’autres regards bienveillants et peut-être un peu trop gourmands, comme le mien.

    Merci à Laura Trompette et aux éditions Charleston ainsi qu’à l’agence presse de Gilles Paris qui m’ont permis cette belle lecture.

    Et vous, chers mordus de lecture, je vous encourage à suivre l’auteure et son équipe, en commençant par découvrir « La révérence de l’éléphant » qui résonnera en vous, j’en suis sure.

    Ici, je tire maintenant ma révérence, jusqu’à ma prochaine lecture et j’espère lire de nouveau Laura Trompette sur une nouvelle histoire…

     

    Ma note  : 7 / 10

     

     

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Résultat de recherche d'images pour "corneille chanteur"

     

    https://www.corneilleofficiel.com/

     

    Cornelius Nyungura, dit Corneille, est un chanteur et auteur-compositeur-interprète de R'n'B canadien, né le 24 mars 1977 à Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne.

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Corneille_(chanteur)

     

    https://www.facebook.com/corneille.officiel

     

     

     

     

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

     

    Éditeur  : XO éditions

    Genre : autobiographie / mémoires

    Année d'impression : 06 octobre 2016

    Résumé :

     

    « En démarrant ce récit, je savais que les pages du génocide et du massacre de ma famille au Rwanda, en 1994, m’attendaient. Je savais qu’écrire cette douleur passée, c’était mettre des petites cuillerées de pili-pili sur la chair encore fraîche d’une plaie que je voulais à tout prix croire fermée. Et, sur le chemin de la rétrospective, j’ai trouvé d’autres plaies. Vives. Brûlantes. Ce livre, il m’aura fallu presque cinq ans pour le finir. »

    Pour la première fois, le chanteur Corneille revient sur le génocide rwandais, le miracle de sa survie, son espoir infaillible, ses rêves, l’immense succès qui a été le sien, mais aussi ce long recul, ces dernières années, qui lui a été indispensable pour renouer avec son histoire et ses racines.

    Le récit poignant, porté par une écriture d’une rare poésie, d’un artiste, mais surtout d’un homme, à la recherche de sa vérité.

     

     

    Mon avis :

    À l’origine de mon désir de lire ce livre, mon frère. Vous vous demanderez sûrement le rapport avec mon frère. Il a aimé le chanteur, Corneille et je sais qu’il a écouté au moins un peu sa musique et ses chansons. Maintenant, je ne sais pas s’il aime encore, je ne sais d’ailleurs que peu de chose désormais sur lui. Je n’ai pas vu mon frère depuis plus de 14 ans. Lire ce livre de Corneille, c’était me rapprocher un peu de lui…

     

    Et, j’ai lu, page après page. Moi qui ne connaissais que le chanteur, celui de « Quand on vient de loin » surtout. Moi qui avait passé à autre chose, qui ai oublié. J’ai retrouvé cette chanson et d’autres. Mais en lisant, j’ai découvert l’enfant qu’il a été, l’homme qu’il est devenu. Je ne savais rien.

     

    Ses mots sont authentiques et sincères, il se livre corps et âme dans ce livre. On remonte le temps pour le suivre peu à peu dans sa vie. Certes, le drame qu’il a vécu a bouleversé sa vie et nous-mêmes n’y sommes pas insensibles même si nous ne l’avons pas vécu mais, au-delà, il y a davantage. Je dirais même qu’au travers de son autobiographie il y a une part d’humanité que l’on trouve, c’est la vie qui coule entre les lignes et dans chacun de ses mots, c’est aussi une belle réflexion sur nos origines autant que les siennes. Le mot nègre résonne non pas comme une blessure mais comme une vérité. Nous sommes tous nègres au fond. Il n’a pas tort. Après tout ne venons-nous tous pas de deux êtres au départ… Je pense là pour ma part, certes de manière bien limitée à ce que l’on a appris sur Adam et Eve de ma religion catholique qui depuis en a pris un coup dans le développement de mes connaissances.  

     

    J’ai aimé me plonger dans sa réflexion, aimé qu’il dise « nègre » tant de gens ont dévalorisé ce terme…

     

    Pour cette raison et pour ce qu’il nous livre ici, j’ai beaucoup aimé « Là où le soleil disparait » de  Corneille et je regrette de ne l’avoir pas lu plus tôt mais parfois, il faut du temps pour être prêt.

     

    Les fans ont peut-être déjà lu. Ils ont peut-être aimé ou pas.

    Aurez-vous envie de lire aussi cette autobiographie ?

    Je dirais une dernière chose avant de vous quitter sans bien sûr vous dire que je vous conseille cette lecture…

    Parfois on est surpris, parfois des mots, une personne ne nous séduiront pas totalement mais ils, elle, nous apporteront tout de même quelque chose. C’est en lisant que l’on découvre, c’est en lisant que l’on sait, les conseils ne sont qu’une suggestion. J’ai juste pour principe d’oser une lecture et de ne jamais me limiter à un genre de lecture mais découvrir c’est cela qui est magnifique.

     

    Ici, j’ai redécouvert, découvert et je suis allée au-delà des mots. Le soleil est revenu. Là où le soleil disparait, il y a un lieu où il réapparait…

    Merci aux éditions XO et à Corneille.

     

    Ma note  : je ne peux me résoudre à poser une note sur cette autobiographie. Écrire ainsi sur soi demande du courage. On donne de soi généreusement. J'admire cela.

    Google Bookmarks

    votre commentaire