•  

     

    Le Petit recueil de l'amoureux

     

    Éditeur : Société des écrivains

    Genre : recueil de poésie

    Année d'impression : 29 janvier 2015

    Résumé :

    "Mon coeur se fait hardi
    Efface la pudeur
    N'oublie aucun pli
    Aucune ligne, aucune profondeur
    Il ose deviner ton nombril
    Joyau sur ton ventre écrin
    Et son esprit fébrile
    Imagine déjà le chemin"

    Au mari, au fiancé, à l'amant, l'homme de tous les jours, qui partage tout simplement sa vie avec la femme qu'il aime, voici un petit livre pour vous permettre de lui dire tout votre amour et votre attachement... Simple et élégant, flirtant parfois avec l'érotisme, l'opus de John Dee est d'utilité publique!

     

    Mon avis :

    Faut-il aimer pour écrire avec autant de délicatesse et de beauté? Rencontrer son âme sœur a été pour John Dee le déclencheur pour écrire son premier recueil de poésie.

    Un recueil tel un hommage à l'amour et à la femme aimée, la sienne mais John Dee nous fait partager ses poèmes pour qu'on y trouve aussi notre lot de bonheur, les mots pour dire "je t'aime" sans pudeur et avec un art sans pareil.

    Des poèmes qui sculptent l'amour, qui montre la beauté de l'être aimé, ici une femme, qui dévoilent l'intensité des sentiments qui sont le Tout, le Vrai et que rien d'autre n'égale. On ressent à la lecture la puissance de l'amour et la petitesse si l'on peut dire de l'homme amoureux, enfin qui se sent comme tel face à cette femme qu'il aime. Cependant, ses mots résonnent comme un coeur qui bat, brillent comme des joyaux Il se joue artiste en peignant de mots et d'illustrations son bonheur, son amour, la femme qu'il vénère comme une déesse Vesta.

    Le Petit recueil de l'amoureux

     

    Le Petit recueil de l'amoureux

    John Dee comme intimidé par nos réactions reste modeste :

    " Ces poèmes n'ont aucune prétention". Cette modestie l'honore pourtant car par sa simplicité de poète il a su nous apporter un petit bijou dans un écrin de papier, publié chez La Société des écrivains. Un premier recueil qui promet à l'auteur une belle carrière. Attention cependant à la ponctuation parfois oubliée ce qui en a éloigné le coup de cœur littéraire pour cette fois-ci.

    Ma note : 9.5 / 10

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    L'arrachoir 2

     

    Éditeur : Atelier de l'Agneau

    Genre :  récits et nouvelles

    Année d'impression : 8 juin 2015

    Résumé :

    Prolongeant L’arrachoir 1, avec les 12 textes réunis ici,
    le regard se tourne davantage vers la vie sociale ;
    une écriture limpide et sans pathos pour saisir des moments
    sur le fil de l’absurde, du tragique et du ridicule.
    Ainsi la jeune afghane s’arrachant à son pays, démarche exemplaire
    d’une femme ; ou bien des adolescentes en souffrance,
    un pseudo-meurtrier se faisant des pièges à lui-même…
    Ou encore le spectacle pathétique d’une exposition-vente à
    des fins humanitaires attendant la visite de personnalités.
    Deux morts énigmatiques clôture l’ensemble. Situations parfois
    burlesques, croisements imprévus, hasards heureux.

     

    Mon avis :

    Une couverture intrigante. Le titre est mis en valeur d'une couleur bleu ciel, très beau, une récidive pour l'auteur Françoise Favretto qui signe ici le volume 2. Cette mise en valeur est surement due à la couleur de fond blanche de la couverture entière mais ici c'est une bonne idée. Le bleu doux est peut-être là pour marquer le tendre productif peut-être des éditions de L'Atelier de l'agneau, une maison d'édition qui publie des poètes qui ont la particularité de lire en public et également des livres d'artistes. Des publications aussi tendres en effet qu'un agneau mais pas que....

    Comme le titre le dit si bien, un productif qui arrache. L'arrachoir, titre comme pour nous dire qu'ici les mots de l'auteur auront une résonance particulière et qu'il ne faudra pas s'arrêter à la simple lecture. Des mots qui vont nous porter comme un essieu (la photographie de couverture de l'auteur est extraite d'une série "Essieu"), des mots qui vont nous amener à imaginer au-delà, des questions que peut-être on se pose, des scènes de déjà vu ou des envies qui se disent là...et pas ailleurs. Des mots qui nous percutent même dans leur simplicité car ils sont vrais. Des personnages qui prennent de l'ampleur et de la valeur même dans leur petitesse et leur anonymat.

    Un recueil que peut-être on ne comprend pas tout de suite et qui pourtant ne laisse pas indifférent. A lire et à relire pour en comprendre toutes les subtilités. 

    Ma note :  8/ 10

     

    Google Bookmarks Pin It

    2 commentaires
  •  

     

    Crimes de Pays

     

    Éditeur : éditions Italiques

    Genre : recueil de nouvelles

    Année d'impression : 23 octobre 2013

    Résumé :

    CRIMES DE PAYS est une collection d’histoires policières enracinées dans un terroir, une région ou une ville bien identifiables. Donc ce qui suit s’est bel et bien passé près de chez vous – enfin, disons que cela aurait très bien pu s’y passer !

     

    Le premier volume de la collection, signé de Bruno Carpentier, compte trois titres :

    • Le Boucher de Malemort

    Corrèze, 1954, l’année de l’Abbé Pierre. L’hiver commence mal pour le commissaire Chaballe. Il en est convaincu : on a assassiné la vieille Simone. Le problème ? Pas de corps et pas de suspect. À part peut-être l’apprenti des Rastillac qui semble avoir beaucoup à se reprocher…

     

    • L’Écorcheur de Cadolive 

     

    Provence, été 2016. Paul Tardy est retrouvé mort au pied du Castellas à Saint-Savournin. Un homme avoue rapidement. Pourtant, un doute titille le juge Marion Dubourg. Quel peut bien être le rapport entre ce meurtre odieux et les crimes commis de manière étrangement similaire un siècle plus tôt ?  

    • La Benoîte-Affique

    Mons, 8 avril 2011. Guy de Villehardouin est tué dans la Collégiale Sainte-Waudru. L’inspecteur Delorme et le Procureur Vandervelde se rendent sur la scène de crime. Indice troublant : la Benoîte-Affique a disparu. Et si la clé du secret de la Sainte Famille était cachée dans la capitale du Hainaut ?


    Mon avis :

    à s'est passé près de chez vous !" Les éditions Italiques ont signé avec Crimes de Pays de Bruno Carpentier un recueil de nouvelles policières qui plaira sans nul doute aux amateurs de bons polars. On nous invite dès le départ à trembler et frissonner en nous offrant à la vue une couverture accrocheuse. Un titre dont les lettres sont sanglantes autant en couleur qu'en forme. Elles dégoulinent.. Un bordereau qui nous trouble... Près de chez nous? Où se passe l'action? Et si c'était vrai? Et si la réalité dépassait la fiction? Un seul regret peut-être Alain Postel quia réalisé la& couverture aurait pu peut-être poussé un peu plus de réalisme dans l'illustration.

    Quelques maladresses certes mais Bruno Carpentier mène ses histoires avec goût, avec un désir de beauté dans les mots. Beauté dans le sens littéraire. Ce ne sont pas des histoires écrites à la va vite et dans un style fade. Ils creusent ses personnages, leur donne vie, expression typique, humour même malgré les situations. On sent chez Bruno Carpentier une maitrise et un désir de satisfaire la curiosité, le suspens voulu pour les lecteurs. On sent le travail du texte et les recherches effectuées.

    Trois histoires originales, brutes.

    Il est temps de voir ce qui se passe près de chez vous....

     

     

    Ma note : 7 / 10

     

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Ces femmes qui nous font aimer la vie

     

    Éditeur : Société des écrivains

    Genre : Recueil de nouvelles

    Année d'impression : 2014

    Résumé :

    "Il me semble simplement que la gent féminine est ce que Dieu a réussi de plus merveilleux, de plus désirable sur terre.
    Il suffit parfois d'un sourire, d'un regard malicieux, d'une jupe fendue ou d'une coiffure entourant un visage angélique, pour que je me sente attiré vers ces créatures.
    Pour moi, quels que soient leur âge, la couleur de leurs yeux, de leurs cheveux ou de leur peau, elles ont toutes un charme qui ne me laisse pas indifférent.
    Toutes ont une particularité: sens de l'humour, sensualité, mystère, frivolité, et je suis sûr de manquer de qualificatifs qui ne pourraient qu'être à leur honneur.
    Alors, avec la sensibilité qui est la mienne, comment pourrais-je résister?"

    S'il égrène ses souvenirs amoureux, J. Joly ne le fait pas par forfanterie ou désir d'exhiber un quelconque tableau de chasse... mais bien pour mettre en avant ces femmes connues le temps d'une brève liaison, d'une étreinte... ou tout simplement d'une soirée. Recueil en forme d'hommage à la féminité et à ses multiples avatars, cet ouvrage intime dit encore la magie électrique de certains instants, l'alchimie des corps et le plaisir qu'il y a à se souvenir des belles rencontres offertes par la vie.

     

    Mon avis :

    Jacky Joly nous offre ici un recueil de nouvelles intimiste avec des souvenirs amoureux. Il a osé dévoiler ne part de sa vie, pour lui, semble-t-il la plus importante, celle de ses rencontres amoureuses avec les femmes…. Et un homme ! Il a osé, il nous débride, nous offense, nous fait sourire mais à la fin on lui pardonne ses excès de vie car  il nous montre que ses expériences de vie amoureuses lui ont permis de voir la valeur des femmes, de se découvrir lui-même et finalement de voir que la vie serait bien ennuyeuse sans les femmes. Hommage un peu particulier, parfois irritant, grinçant dans son humour et au fond des plus sincères.

     

    Un seul regret, la couverture du recueil ne représente pas le meilleur panel des femmes. Ne sont-elles pas aussi rondes, pas forcément les plus belles mais ayant toujours un certain charme ? Ne sont-elles pas parfois plus naturelles, moins comme ici des modèles à faire immortaliser sous l’objectif ? Sinon, un peu de lourdeur dans la lecture de ses histoires courtes avec la ritournelle du « je ne l’ai jamais revue »

    Un recueil qui dépeint la nature des hommes et des femmes dans un parfait -  imparfait. La perfection a toujours ses revers…

    Ma note  : 8 / 10

    Google Bookmarks Pin It

    3 commentaires
  •  

     

    Vertiges

     

    Éditeur : Société des écrivains

    Genre : recueil de nouvelles

    Année d'impression : 2014

    Résumé :

    « Elle sortit donc de voiture et sursauta à un grondement de tonnerre, elle attrapa sa poche de croissants et se dirigea vers la maison. Elle sonna... et tout se précipita... Elle eut à peine le temps de percevoir une voix féminine provenant de l'intérieur que la porte s'ouvrit... Et, là, elle vit l'objet de ses rêves, effectivement dévêtu, mais avec un regard glacial ! Il n'eut pas un mot, referma aussitôt la porte avec une violence inouïe. À cet instant même, une pluie torrentielle s'abattit sur elle. » De rêves en désillusions, de passions en trahisons, d'attentes en regrets, les nouvelles composées par B. Naos voient tomber sur elles un voile de désenchantement. Des textes où l'écrivain, à l'écoute des cœurs torturés de ses personnages, semble comme sonder les doutes, les tremblements intérieurs, la culpabilité et l'inconstance de toute l'âme humaine, moins pour la juger que pour en saisir l'inhérente faiblesse... En cela, il y a comme une profonde compassion à l'origine de ces récits qui disent la fragilité de notre condition.

    Mon avis :

    Vertiges est un recueil de nouvelles qui nous laisse un peu dans la déception. La photographie du recueil ne valorise pas les histoires que l’on lit à l’intérieur marquant juste peut-être le titre et encore! et une des nouvelles dans laquelle les personnages font de l’alpinisme.


    La déception continue par des personnages parfois non nommés, seulement déclarés L ou A ce qui ne nous rapproche pas deux. Est-ce voulu de la part de Bernard Naos ?

    Et dans une nouvelle, la survenue soudaine de l’anglais dans le récit ? C’est brutal et on se demande le pourquoi de cette interruption dans la langue. Effet de style ? Une référence à un poème de W H Auden:
     « my North, my South, my East and West,
    My working week and my Sunday rest,
    My noon, my midnight, my talk, my song;”


    Funeral Blues


    Volonté de mettre un peu de culture dans un texte banal. Étrange justement surtout lorsque l’on ne voit aucune note de référence en bas de page pour évoquer le véritable auteur de ces lignes. Pour quelle raison ?
    Mais là n’est pas la seule référence à un poète dont le nom n’est même pas par respect cité.
    On verra aussi par exemple :


    « Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours »


    Tiré du fameux poème intitulé « Le lac » de Lamartine. Que pensez alors ?


    Vertiges ici ou plutôt une descente littéraire orné de tromperies sur fond de nouvelles voulues intéressantes pour les lecteurs ?

    Ma note : 5 / 10

     

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique