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    Mon tout premier livre en tissu -j aune

    Éditeur : Usborne

    Genre : Livre d'éveil dès la naissance

    Collection : Livres en tissu

    Illustrations et illustrations : Stella Baggott

    Année d'impression : 12 mars 2015

    Résumé :

    Mon tout premier livre en tissu.

    Un adorable livre avec des images très colorées, parfait pour votre bébé.

     

    Mon tout premier livre en tissu -j aune

    Mon avis :

    Vos petits bouts de chou auront de quoi s’éveiller avec ce magnifique livre en tissu, d’une douceur quasiment égale à la peau d’un bébé, avec ses couleurs vives et si gaies. Bébé aura les yeux ronds devant tous ses dessins adorables et ses petites mains auront la curiosité de leur âge, en tordant par jeu la matière, en découvrant le bruit de papier froissé au milieu du livre comme la surprise d’un Kinder. Il va babiller de plaisir et qui sait aura-t-il envie de poser sa petite tête ronde sur le livre comme sur un oreiller pour s’endormir paisiblement, encore souriant et rêveur des beautés découvertes.

    Un livre comme une agréable envie de bébé. La magie d’une émotion à offrir ; la magie d’un moment à regarder entre les petits doigts aimés.

    Mon tout premier livre en tissu -j aune

     

    Ma note : 10 / 10

     

    C'est un

    Mon tout premier livre en tissu -j aune

     

     

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    Le mystère de la Grotte au Diable - Tome 1

     

    Éditeur : Les 2 encres

    Collection : Encre juniors

    Genre : roman junior dès 9 ans

    Illustrations : Louise Collet

    Année d'impression : avril 2013

    Résumé :

    Une nuit, un mystérieux chat aux yeux d’or entraîne la jeune Mahaut en forêt. Elle est attaquée et conduite au «Maître», créature effrayante, qui la retient prisonnière dans la Grotte au Diable. Ses fidèles compagnons, Aurèle et Loup, parviendront-ils à sortir Mahaut des griffes du « Maître » ? L’exceptionnelle intuition de Mahaut l’aidera-t-elle à découvrir qui se cache derrière ce monstre aux pouvoirs maléfiques ? La découverte d’une chouette blessée était-elle vraiment une coïncidence ?

    Le Mystère de la Grotte au Diable est le premier tome de la série Mahaut du Fargis.

    Mon avis :

    Dès 9 ans, plongez dans l’univers de Mahaut du Fargis, jeune et belle petite héroïne créée par Sophie Noël. Le tome 1 « Le Mystère de la Grotte au Diable » appelle déjà à une suite passionnante. Comme si nous étions amenés à entrer dans un monde parallèle par le biais d’un portail ou d’une boule de cristal, le tome nous est présenté avec une couverture magnifique illustrée par Louise Collet, une étudiante à l’école Boulle de Paris. Belle entrée en matière, mettant déjà en avant les personnages principaux, Loup, Aurèle et… Mahaut et nous mettant au parfum d’une ambiance bien mystérieuse voire même dangereuse.

    Tout y est : magie et potions, suspens, des jeunes héros débrouillards, un méchant inquiétant et…invisible… Une légende contée… Entre peur et courage, les héros nous font frissonner, nous emmènent dans une aventure sans pareil et inoubliable. Bien vite, on se prend dans ce jeu de pistes, on se fond dans cette histoire et on s’émerveille des illustrations au passage concoctées par Louise Collet. Sophie Noël est professeur des écoles et créée des contes pour enfants, il ne manque plus que sa voix ici pour finir de nous séduire, comme de bons élèves de sa classe.

    Les illustrations soignées de Louise Collet donne une touche plus sympathique, merveilleuse et séduisante à l’œuvre de Sophie. Un coup de crayon maîtrisé, offrant émotion, beauté, suspens et déjà un début d'imagination et des repères incontournables pour le lecteur.

    Peut-être la télépathie, un des pouvoirs utilisé par nos héros devrait cependant être moins robotisée, plus coulant à la vue comme à l’esprit mais…. Est-ce voulu pour marquer une petite distance entre le monde animal et humain ?  Sinon, nous avons ici, un beau petit roman jeunesse et une saga semble-t-il prometteuse pour le bonheur des jeunes lecteurs comme des grands !

    Passage au tome 2 ?

    Ma note : 9 / 10

     

    Liens :

    Site :  http://www.louisecollet.com/

     

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    L'enfant-rien

     

    Éditeur : Calmann-Lévy

    Genre : roman

    Année d'impression : 5 janvier 2011

    Résumé :

    « Aussi loin que je me souvienne, je l'attendais assis, le menton sur les genoux, les bras autour des jambes et le dos appuyé contre la porte du placard. » N.H.

    Petit garçon étrange, Adrien guette chaque semaine l?arrivée du père de sa demi-sœur, dans l'espoir de recueillir un regard, une parole ou un geste tendre.S'il rêve d'un papa, Adrien veut surtout percer le secret de sa naissance, secret qu'il croit enfermé dans une boîte rouge, cachée hors de sa portée. Le jour où sa mère se fait renverser par une voiture et se transforme en « tas-de-fraises-à-la-crème », la possibilité d'une vie différente s'ouvre à lui. Mais Adrien, l'enfant-rien, peut-il vraiment trouver sa place dans une famille qui n'est pas la sienne ?

    Mon avis :

    Un titre révélateur qui amène dans un premier temps le lecteur à une belle émotion et une forte interrogation. Qui est cet enfant ? Pourquoi est-il nommé « L’enfant-rien », dénomination triste et belle à la fois. Une couverture réalisée par Stéphanie Roujol, présentant une photographie (cliché de Erik Von Weber / Getty images)  d’un enfant observant  semble-t-il contre et au travers d’une vitre car on voit des reflets de verdure, d’un décor extérieur. Cette photographie nous offre déjà avant même la lecture des émotions entre tristesse du regard de l’enfant et sa beauté angélique et ses yeux perdus dans une vision qui lui appartient intimement. Que regarde-t-il ? Que voit-il ? Que pense-t-il ?

    Puis, on entre dans l’univers du premier roman-solo de Nathalie Hug et il n’y a pas d’autre mot possible que de dire « bouleversant ». C’est un beau roman plein d’une quête d’amour, de tendresse, dans un univers entre cruauté, égoïsme et solitude. Un roman marquant qui ne laisse pas indifférent, qui enveloppe le cœur à jamais de ses mots si bien choisis, si purs et si vrais. L’enfant-rien comme un hymne d’amour et de vie, un enfant possible. Chaque mot est un cri du cœur. Ne pas connaître alors Nathalie Hug c’est à la fin de son ouvrage avoir l’envie de la découvrir plus amplement, juste pour continuer à voir si elle nous bouleversera encore par la suite. Il est rare de lire un aussi beau roman, sans fausseté ou la pudeur est partie aux oubliettes ou le cœur déborde ainsi et où l’émotion est palpable. Les images d’une vie se dressent devant nos yeux un peu humides. Notre cœur se serre…

    L’enfant—rien devient l’enfant que l’on a envie de prendre contre sa poitrine battante et de ne plus quitter.

    Ma note : 10 / 10

     

    C'est un

    L'enfant-rien

     

    Bonus :   

    (source : you tube)

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    Les Limbes du peintre

     

    Éditeur : Société des écrivains

    Genre : roman fantastique

    Année d'impression : 28 août 2014

    Résumé :

    Je ne dors plus. Je ne dors plus depuis des lunes. En fait, depuis que le cauchemar a fait son apparition... Chaque nuit, je sombre dans un univers de ténèbres, chaque nuit, je me repais du sang de mes victimes, perdu dans les méandres de mon esprit. Je ne sais plus ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Mes nuits ont envahi mes jours. Mon art, mon refuge. Certains écrivent leurs émotions; moi, je peins. Reproduire sur toile les scènes macabres de ce démon nocturne me libère de sa folie meurtrière. Toutes mes victimes portent son visage, Elena, qui occupe toutes mes pensées, qui a chamboulé ma vie, qui a fait d'Arnaud Être quelconque Arnaud le Peintre, qui a éveillé en moi un désir insatiable, hante mon esprit, jusqu'à l'obsession. Qui suis-je? Arnaud le peintre ou cet assassin vampirique qui vient hanter mes nuits?
    Artiste psychotique? Fou dangereux? Amnésique manipulé? Mais qui est vraiment Arnaud? Loin des bluettes aux dents longues pour adolescents, cette quête identitaire aux allures de descente en enfer marie romantisme – le vrai – et bestialité. Avec "Les Limbes du peintre", l'auteur signe un récit sombre et violent, halluciné et dérangeant.

    Mon avis :

    Pour un premier roman certes court, Corinne Molina met déjà en avant un talent certain. Elle magne sa plume comme le ferait Arnaud le peintre et personnage principal, avec passion. Elle accouche comme lui de ses toiles un peu  dans un état second mais avec une maîtrise incroyable. On se trouble en la lisant, elle qui sait évoquer l’érotisme sans pudeur. Notre sang  se glace aussi par la violence qu’elle prend soin de poser dans son roman tel l’ouvre pictural d’un de nos plus vils cauchemars. Elle jongle habilement entre délice et cruauté. Ce roman va même au-delà de la simple histoire fantastique entre érotisme et vampirisme. En entrant au cœur de l’esprit tourmenté de ce  peintre, d’où le titre impeccablement choisi « Les limbes du peintre », on  se pose des questions existentielles, telle que la quête de l’idéal, d’une sorte d’âme sœur, l’interrogation sur le soi, ce que nous sommes, entre le bien et mal. Qui n’a pas en lui un côté obscure ? Il est aussi question des désirs profonds assouvis ou non. Corinne Molina se démarque ainsi des romans fantastiques trop romancés ou spécifiquement classés dans les lectures pour jeunes adultes. D’ailleurs, son roman ne nous dévoile pas ce genre de couverture telle pour appâter les jeunes adolescentes rêvant d’un homme trop idéal. Elle aurait bien plutôt pu être tirée d’une bande dessinée pour adultes passionnés d’érotisme ou encore de dessins sanglants. Ici, on ne cherche pas à sublimer une fausse réalité, on peint bien plutôt une réalité fantastique pour mieux découvrir une réalité. Le dualisme de l’homme entre autre ici dévoilé dans les limbes du peintre, dans son esprit tourmenté et à vif, un visage entre noirceur et séduction, beauté et difformité, bien et mal que les jeux d’ombres de la couverture nous rappellent sans nul doute. Et la jeune femme Elena proie blanche derrière le prédateur aux couleurs sombres et sanguinaires, déjà la gorge rougeoyante sous un foulard délicat comme un signe de sa destinée. Et quelle destinée, car Corinne Molina nous écrit une chute spectaculaire, renversant l’humanité au profit de la bestialité vampirique. Alors, le lecteur peut alors se demander si nous ne sommes pas tous des prédateurs en puissance sous une identité bien rangée. Fascinant !

    Le seul reproche à l’auteur serait la brièveté de son œuvre alors qu’elle aurait pu développer davantage son histoire pour enfoncer davantage le lecteur dans des limbes tel un puits sans fond. Amener le lecteur à vivre plus intensément la tourmente du peintre comme la sienne propre, développer l’horreur jusqu’à ce que l e frisson nous colle à la peau. Ici on sort peut-être trop vite de l’histoire, cela en devient un peu frustrant.

    Entre réalité et fantasmes, entre jour et nuit, bien et mal ; il n’y a parfois qu’un pas….

    Ma note : 8 / 10

     

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    La vérité, Matthias.... Polar gris

     

    Éditeur : Société des écrivains

    Genre : roman policier

    Résumé :

    "Il savait bien que l'annonce de la libération de Matthias Kiss avait sauvagement rouvert chez son collègue cette plaie que douze années passées avaient péniblement commencé à cicatriser. Pour Francis, l'affaire Kiss était l'échec de sa carrière, même si, comme on ne cessait de le lui répéter, la libération du fils Jeulin-Latour, presque sans bobo, et l'arrestation des ravisseurs, ce n'était tout de même pas rien, comme résultat!"

    Jean-Louis Debard signe un polar grinçant et rondement mené. Sans manichéisme, il dessine des personnages abîmés, un flic fraîchement retraité et un ex-taulard, hantés par une affaire aux zones d'ombres troublantes, et obsédés par la vérité. Dans une atmosphère pesante, parfois même poisseuse, les luttes de pouvoir, les manipulations et les intérêts de chacun se dévoilent, l'enquête prend des allures de course contre la montre et le suspense devient irrespirable.

    Mon avis :

    On entre dans l’atmosphère du roman de Jean-Louis Debard comme sur une scène de théâtre. Normal peut-être si l’on se réfère à la biographie de l’auteur. La couverture en noir et blanc marque le genre, un bon polar qui est même comme un écho retranscrit dans le titre. Mais attention, un polar gris !! Un polar entre noir et blanc, où l’auteur se donne à malin plaisir à nous dévoiler l’intrigue, il élucide par le biais de ses personnages le grand mystère mais nous fait bien comprendre que malgré tout, le lecteur ne saura pas tout et qu’il devra encore bien après sa lecture se questionner. Une astuce très forte pour garder le lecteur, le fidéliser peut-être. Les personnages progressivement se rejoignent vers ce pont qui est remarquablement illustré sur la couverture. Le pont où tout a commencé et où tout fini, du moins pour le mystère principal. Mais non loin, ces personnages entrent dans un huit clos interrogateur. Le personnage de Matthias a-t-il révélé toute sa Vérité ? Que deviendront l’ex inspecteur Béraud Francis et son  protégé Stéphane ? L’auteur, malgré ses dires sur eux semble nous dire « à une prochaine lecture !! ». Tout semble en effet trop dans l’happy End bien rangé.  On vogue volontiers sur un radeau  avec l’auteur pour une nouvelle aventure. L’imagination déjà bat son plein avant même de savoir si tel sera le cas….

    Un Bon polar gris, grisant mêlant suspens et humour. On se met à aimer, détester certains personnages, parfois même une note de pitié pour eux puis on se laisse griser comme dans leur appétit gourmand de bons vivants. Entre un bon verre d’Armagnac et la cuisine de Dédé Vancouver….

    Ma note : 9 / 10

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