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    Les abysses du mal

    Editeur : Albin Michel

    Genre : roman / thriller

    Année d'impression : 1er février 2018

    Résumé :

    Mon boulot : filmer le supplice des victimes avant de faire disparaître leur corps.

    Mon but : être le tueur le plus inventif.


    Parce que la mort est un spectacle, certains sont prêts à payer très cher pour y assister. Voyeurs protégés par un écran, tortionnaires par procuration…
    C’est la face cachée du Net. Un monde parallèle qui happe ses proies au hasard et fournit des frissons à prix d’or.

    Des réseaux sociaux incontrôlables aux mafias spécialisées dans le marché de la mort en direct, le nouveau thriller de l’auteur du Jour où tu dois mourir dévoile les forces insoupçonnées de la perversion humaine.

     

    Mon avis :

     

    Un titre accrocheur…

    Une couverture intrigante et glaçante…

     

    J’ai réellement accroché au roman de Marc Charuel. Je ne connaissais pas du tout l’auteur, c’est une belle découverte. L’auteur maitrise son intrigue, son sujet. On a envie de tourner et tourner encore et encore les pages, de continuer à lire, sans s’arrêter. C’est captivant. Les personnages prennent vie au fur et à mesure, on s’y attache, autant aux victimes qu’au tueur, étrangement, car on sent la faille chez ce personnage et le fait que tout le monde peut un jour passer du côté obscure. Mais cela fait froid dans le dos. Il ne s’agit pas de films gores mais de faits classés dans un réel ici. Et ce genre de réalité à un nom, les snuff movies. Le cinéma a parfois mis en scène de telles réalités que le scandale a pris place mais, sur la Toile, le phénomène est bien pire et plus sournois, je dirais avec une fiction et une réalité qui se mêlent ou ne ne font qu’un et le morbide de la mise à mort de personnes n’a de limites que si l’on arrive à faire l’éclairage sur un fait, une vidéo, et que la piste est remontée pour faire cesser le snuff movie.

    Le roman nous montre à quel point cela est difficile et que parfois seul le temps, l’argent, l’intuition ou même la chance ont un réel impact face à ce danger.

    Internet a son revers de la médaille. Tout y est possible, le rêve comme le cauchemar. Etait-ce le but de l’auteur de nous montrer tout cela ? Ou voulait-il simplement créer un thriller palpitant ?

    Espérons que chaque lecteur ne trouve là qu’une simple fiction à lire… Je ne pense pas que ce genre de lecture soit à mettre entre toutes les mains même si le roman est réussi.

    Petite note plus personnelle : une fin à mon goût qui aurait pu être plus développée. Mais elle nous surprend tout de même.

     

    Merci à Gilles Paris et son équipe. Merci aux éditions Albin Michel. Merci enfin à Marc Charuel de m’avoir captivée.

     

    Ma note : 9.5 / 10

     

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           Vulvette - Ou deux fesses pour expier

    Editeur : La Musardine

    Genre : roman érotique

    Collection : lectures amoureuses

    Année d'impression : 26 juillet 2019

    Résumé : 

    Véronique, alias Vulvette, jeune fille à « l’âme en révolte et le derrière en feu », entame un été auprès de ses parents et amis, été chaud il va sans dire ! Car, avec « le museau et le châssis » dont elle a hérité, nul ne peut rester insensible à cette fraîcheur lutine, à cette indolence narquoise. D’une totale impudicité, elle bouleverse les codes de sa famille qui, de guindée, devient tuyau de poêle. Son père, Hector, vivante incarnation de la morale, n’est-il pas obligé de sévir ? Mais Vulvette a deux fesses pour expier, et les tend de bonne grâce…

    Le portrait d’une jeune femme libérée, qui mène son monde à la baguette et s’amuse de voir flancher ses immorales victimes !

    On ne sait qui se cache derrière le pseudonyme Walter de Roanac, auteur prolixe de la collection « Aphrodite classique » dans le courant des années 1970. Une chose est sûre, il s’inscrit avec brio dans la lignée des auteurs de cette époque, dont la langue délicieusement troussée est mise au service des amours les moins avouables…

     

    Mon avis :

    Choisir de lire un livre chez La Musardine n’est pas anodin.

    Il faut déjà aimer les lectures érotiques ou pornographiques, aimer des lectures osées, passer l’étape des tabous.

     

    Ici, rien que le titre donne le ton. Vulvette et cet ajout derrière des deux fesses, le lecteur est déjà mis dans le bain et devine sans doute la ligne conductrice de sa prochaine lecture. Il faut donc déjà oser, aimer et avoir une curiosité pour lire chez La Musardine et lire, par exemple ce livre de Walter de Roanac.

    Vous êtes d’ores et déjà mis au parfum chers accrocs de lecture. Donc, sourire, si vous n’êtes pas le genre à oser une telle lecture, que vous avez des tabous, je vous conseille de juste lire ma chronique…  

    À moins que vous aimiez les défis !

    Personnellement, en passionnée de lecture, j’aime la découverte.

    Vulvette est un roman très bien écrit, ce n’est pas ici une littérature dans le genre contemporain, elle m’a fait pensé, sourire, mais juste de loin, "Aux malheurs de Sophie" de la Comtesse de Ségur, surtout pour le côté espiègle et rusé du personnage principal, Véronique, dit Vulvette. En revanche, la comparaison s’arrêtera ici car Vulvette n’est pas Sophie et ses jeux sont bien au-delà des enfantillages innocents et je dirais de la petite dinette. Elle s’ennuie bien vite et passe à la vitesse supérieure pour explorer d’autres horizons plus savoureux.

    Vulvette est une gourmande de la vie et de ses plaisirs, je dirais les fesses entre deux mondes celui de l’enfance et celui des adultes. Elle est étonnante. Elle m’a étonné. On aime ou on n’aime pas son histoire, ses frasques. On lui pardonne ou pas. On l’envie ou on ne l’envie pas. On est choqué, peut-être, en revanche, on ne pourra pas nier la qualité littéraire du roman de Walter de Roanac.

    Une interrogation me vient cependant entre la couverture attirante du livre et le personnage de Vulvette : pourquoi allécher le lecteur d’une savoureuse et bien jolie coquine, blonde alors que Véronique, dit Vulvette est, il me semble, brune ?

    Je vous laisse sur cette interrogation de ma part, peut-être oserez-vous la lecture…amoureuse de Vulvette et des ses belles fesses, faites pour expier. Il faut parfois tenter le diable, jouer avec le feu, pour découvrir le lecteur qui est réellement en soi, en oubliant les avis d’autrui, les tabous.

    Merci aux éditions de La Musardine pour la découverte.

     

     

     

     

    Ma note  : 8 / 10

     

     

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    Editeur : éditions Favre

    Genre : récit autobiographique

    Année d'impression : 23 septembre 2021

    Résumé :

    On parle de « tomber » à la rue. Pour Gaël, ce fut une chute rapide qu’il n’a pas vu venir. Il avait dix-neuf ans quand il s’est retrouvé sans domicile fixe. Cela a provoqué une douleur vive et sourde à la fois, éprouvante physiquement, avec des hivers rudes et aucun toit au-dessus de sa tête pour endurer la faim et la fatigue. Mais aussi une souffrance intérieure, avec la honte de devoir mendier, la peur de manquer, la solitude et le danger.

    Et pourtant, Gaël ne s’est jamais plaint.

    Ce livre n’est pas le destin d’un exclus qui se présente en victime. Mais au contraire, le récit d’un cheminement accompli avec dignité et ténacité, allant de rencontres en découvertes, prouvant au monde qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre et développant un véritable art de la débrouille, une philosophie de vie.

    Excellant dans les défis de construction et les travaux d’extérieur, appréciant la nature qui l’entoure et aménageant plusieurs camions, Gaël s’est ensuite installé dans un camping-car, désormais sa maison roulante. Gaël travaille ainsi comme saisonnier nomade et parcourt la France, attentif à ses beautés et ouvert à l’aventure.

    Son récit nous donne envie d’être généreux et reconnaissant, et nous invite à porter un regard neuf sur les gens qui vivent différemment.

     

    Mon avis : 

     

    Gaël, c’est l’anonyme qui a su trouver sa place. C’est le phénix aussi qui renait de ses cendres, si je puis dire pour parler de lui et évoquer son livre.

    J’ai dévoré son livre comme on savoure un dessert qu’on aime et lorsque ma lecture s’est achevée, je me suis dit, avec regret : « déjà ! »

    À travers son histoire, Gaël, sous la plume d’Alain Galindo, nous livre, une grande partie de sa vie, naturellement, comme s’il se livrait à un ami et cela nous touche forcément. On devient alors un peu son ami, on le découvre, on apprend à le connaitre et à la fin, à la dernière page, on a l’envie de lui parler ou du moins, si l’on est pas du genre à oser, de lui envoyer un message pour lui demander en « toute amitié » : quoi de nouveau pour toi, Gaël, toujours sur la route ?  J’avoue que j’ai eu cette envie mais le courage m’a manqué alors pour le moment je le lis un peu, comme ça sur les réseaux. Et oui, ce n’est pas un homme de la rue, un anonyme que l’on considère comme juste un mendiant des rues, c’est un homme libre qui s’est construit. Et, sur les routes parcourues, il a laissé des traces de son passage, noué des amitiés. Il a grandit tout au long de son parcours.

    Je ne suis pas experte en mécanique et pourtant, j’ai aimé suivre ses aventures et mésaventures, j’ai aimé son énergie, son courage, sa ténacité et tout ce qu’il a accompli. Son livre est une ode à l’humanisme, à la vie et à la liberté. C'est une bouffée d’oxygène et un exemple à suivre.

    Je ne crois pas au hasard de cette lecture car au même moment mon fils vogue vers un CFA mécanique et j’ai pensé que ce livre pourrait être un guide aussi pour lui, même s’il n’est pas lecteur, freiné par son handicap dyslexique déjà et sûrement par des lectures un peu trop pensées pour les littéraires. Mais j’ai espoir, il lit déjà des magasines liés à sa passion. En Gaël, j’ai vu mon fils. Nous pouvons donc par son livre, voir au-delà des mots.

    La liberté et le bonheur ont un prix. Gaël nous en livre ici sa version, authentique, amicale, difficile mais toujours avec le sourire, le courage et l’image qui revient tout au long des pages de cette balle qui s’écrase au sol mais qui rebondit et s’élève dans les airs. Belle image ! Simple mais efficace et que tout le monde peut comprendre, sans problème.

    J’évoquais aussi la bouffée d’oxygène car le livre de Gaël est un livre ouvert sur la vie, le terrain, la rue, sur les routes d’ici ou là-bas, chaque mot semble être un cœur qui bat, la naissance d’une amitié, la beauté d’un lever de soleil ou de coucher, la fraternité d’une rencontre, la solidarité généreuse sur le chemin.

    Merci Gaël, bonne route donc !  Préviens-nous si tu te poses un jour ou si tu penses faire une suite à ton histoire.

    Merci à la plume derrière lui également, Alain.

    Merci aux éditions Favre pour ce choix de récit.

    Merci Gilles et son équipe de leur confiance.

    Ma note : 10 / 10

     

    coup de coeur ❤️, mention spéciale route

     

    De la rue à la route : itinéraire d'un homme libre

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    Mon fils (pour rappel pour ceux qui qui ne le savent pas il est dyslexique) doit lire pour le collège ce livre alors pour l'aider, j'ai décidé de le lire également. Cela me permettra de me faire non seulement une opinion mais de pouvoir si besoin trouver des solutions pour d'éventuelles questions, un devoir maison. On est jamais assez prévoyant, vous ne croyez pas ?

     

    Moi, Malala

     

    Éditeur : Le livre de poche pour la version française

    Genre : récit autobiographique

    Année d'impression  : janvier 2016

     

    Il a été d’abord publié le 19 août 2014 par Little, Brown Books for Young Readers, une maison d’édition américaine créée en 1926.

     

    Résumé :

    Élevée par des parents éclairés dans un Pakistan en pleine transformation, Malala Yousafzai a toujours été encouragée à défendre ses opinions. Son père, en créant sa propre école et en s'opposant ouvertement aux Talibans, lui a montré la voie. Il a instillé en elle la soif d'apprendre, le désir de résister au traitement des femmes dans son pays. Ce jour-là, le 9 octobre 2012, Malala rentre de l'école lorsque, soudain, le bus scolaire s'arrête. Deux hommes armés lui tirent dessus. Son crime ? Avoir osé prétendre aux mêmes droits que les garçons, et avoir dénoncé les talibans qui incendient les écoles et interdisent aux jeunes filles le droit à l'éducation. Pendant dix jours, Malala reste entre la vie et la mort. Mais malgré l'exil, les menaces, les mois de rééducation, Malala est, plus que jamais, résolue à lutter pour ses convictions.  

    Mon avis  :

    un récit bouleversant qui ne met pas simplement en valeur la vie de Malala mais va au-delà de son histoire. A travers elle, c'est toute une génération de femmes qui se lèvent pour montrer l'importance de l'instruction mais également celle de leur liberté d'expression.

    Il a été lu par mon fils, dans le cadre scolaire mais je vous conseille sa lecture. On en ressort, nourri, je pense par les mots de Malala, son courage. Ce n'est pas un livre qui laisse indifférent. Il laisse à réfléchir également. Il permet de mieux comprendre ce que vivent des femmes dans certains pays comme le Pakistan et de comprendre la chance que l'on a d'avoir l'accès à l'instruction, la lecture...

    Ma note  : je ne limiterai pas ce livre par une note car pour moi, il vaut vraiment la peine d'être lu.

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    Editeur : autoédition

    Genre : roman fantastique

    Année d'impression :

    Résumé :

    Mon avis : en cours...

    Ma note : / 10

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