• La révérence de l’éléphant

     

    La révérence de l’éléphant

     

    Éditeur : Charleston

    Genre : roman

    Année d'impression : 9 février 2021

    Résumé :

    « Tout le monde devrait mourir ainsi. Entourée d’amour, sous un ciel clément, dans un jardin, avec un petit singe qui traîne pas loin. Mourir au coeur de la vie, avec délicatesse. Éteindre la douleur au moment opportun. Avoir le choix, le contrôle de l’interrupteur. »

    Marguerite est comme l’éléphant de Tanzanie : dans son Ehpad cannois, elle sent que son monde rétrécit. Elle veut tirer sa révérence, mais en France, ce choix ne lui appartient pas. Alors elle entend bien mourir ailleurs, dans la dignité. Avant cela, elle a une dernière tâche à accomplir : redonner goût à l’amour à son petit-fils, Emmanuel. Ce dernier, photographe animalier en Tanzanie, lui semble plus préoccupé par le sort des éléphants d’Afrique que par la solitude dans laquelle il s’est enfermé. La solitude, c’est aussi le lot de Roxanne, depuis qu’elle a abandonné sa carrière de joueuse de poker pour trouver un sens à sa vie. Son arrivée dans la maison de retraite de Marguerite va bousculer leur destin.

    Comme une valse à trois temps, un roman qui aborde avec finesse le choix de mourir, la disparition des éléphants d’Afrique et la renaissance du sentiment amoureux.

     

    Mon avis :

     

    J’aurais pu faire  ma révérence devant ce beau roman de Laura Trompette dont je découvre la plume délicieuse, le talent c’est certain, avec cette histoire magnifique, comme l’ont fait beaucoup de lecteurs auparavant mais je préfère ici être une fois encore des plus sincères.

    Ce roman, je l’avais désiré dès la première fois que je l’ai vu, grâce à l’agence de presse de Gilles Paris, que je remercie une nouvelle fois ici, à la fois pour l’envoi et aussi pour sa patience. Certains savent que je ne suis pas du genre « challenger » pour la lecture de livres mais, mon plaisir est réel et j’aime que chaque livre que je lis, prenne le temps de s’incruster à la fois dans mon esprit et au plus profond de moi, dans mon cœur et comme disent certains, dans mon âme et, surtout que l’article que j’écris mette en alerte le prochain lecteur. Le livre est scruté à la loupe pour offrir ce qu’il a de meilleur, dans tous les cas de mes articles.

    Ici, donc, comme je vous le dis, ce livre, je l’ai voulu dès le premier coup d’œil, un peu comme l’appel d’un bon dessert au chocolat qui nous nargue sous le nez, dans une vitrine…

    Pourquoi, me direz-vous ?

    ·        Le titre, tout d’abord. Je ne vous cache pas que je l’ai trouvé d’une grande beauté et très profond autant qu’empli, je ne sais pour quelle raison m’a-t-il semble, d’une grande sagesse de forme et, il me parlait déjà, me mettait devant les yeux une belle image, laquelle me faisait voyager.

    ·        La couverture, signée Sergei Uriadnikov qui également invite au voyage, qui nous émerveille par ses couleurs, sa beauté, sa légèreté avec les flamands roses en vol et au sol. Cette couverture, à elle seule, c’est une vie, un souffle, l’air, le vent, des bruissements d’ailes, la fraicheur de l’eau. C’est une bouffée d’oxygène pour le lecteur. Merci au photographe donc et à l’équipe pour son choix visuel.

    ·        Le résumé lu, étant alléchant et tentant pour ma part.

     

    J’ai lu donc "La révérence de l’éléphant" avec intérêt et plaisir, comme d’autres lecteurs, l’histoire m’a passionné et bien évidemment, elle a fait écho à des parties de ma vie. Je ne suis jamais allée en Afrique, mais ce continent est fascinant. Laura Trompette nous mène à lui par petites touches, comme pour en apprécier davantage ses mots autant que la saveur de la terre africaine, son ambiance, au point que j’ai regretté ne pas avoir plus de ce continent dans ses mots. J’aurais aimé plus de découvertes encore, plus d’ambiance africaine, plus de moments avec les éléphants, sentir jusqu’à la chaleur, le bruit que font les pachydermes, le grognement des fauves jusqu’à chahut du petit singe.

    J’ai aimé Marguerite qui m’a un peu rappelé mon arrière-grand-mère paternelle. Elle aurait aimé peut-être cette idée de mourir ailleurs au lieu de s’ennuyer dans sa maison de retraite aux odeurs désagréables. Comme Marguerite, elle aimait rire, plaisanter et elle ne voyait plus très bien…  Je comprends ce départ. C’est tellement beau. J’ose dire cependant que j’aurais aimé ne pas perdre de vue les pensionnaires charmants qui accompagnaient Marguerite. J’aurais aimé peut-être leurs réactions à son départ, leurs réactions à sa mort…  La scène de la mort de Marguerite est trop pressée, trop dans le sous entendu. Peut-être est-ce voulu mais je l’imaginais autrement.

    Quant à l’histoire entre Emmanuel et Roxane, c’était l’espoir, la douceur qui essuie la tristesse, la cerise sur le gâteau déjà bien gourmand. Chère Laura, ici aussi j’aurais aimé encore plus. J’aurais aimé plus de scènes entre les deux amants ou une scène plus marquante et troublante, une naissance plus dans l’émotion, comme une fête ou plein de larmes.

    Cela ne gâche cependant pas le fait que j’ai apprécié la lecture de ce roman et que j’espère encore une longue vie aux mots de ce dernier, les mots de Laura Trompette, sous d’autres regards bienveillants et peut-être un peu trop gourmands, comme le mien.

    Merci à Laura Trompette et aux éditions Charleston ainsi qu’à l’agence presse de Gilles Paris qui m’ont permis cette belle lecture.

    Et vous, chers mordus de lecture, je vous encourage à suivre l’auteure et son équipe, en commençant par découvrir « La révérence de l’éléphant » qui résonnera en vous, j’en suis sure.

    Ici, je tire maintenant ma révérence, jusqu’à ma prochaine lecture et j’espère lire de nouveau Laura Trompette sur une nouvelle histoire…

     

    Ma note  : 7 / 10

     

     

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