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    Éditeur : Le livre de poche

    Illustrateur : (intérieur du livre) Keith Minnion

    Genre : mini roman

    Collection : imaginaire

    Année d'impression : 5 septembre 2018

    Résumé :

     

    Trois chemins permettent de gagner Castle View depuis la ville de Castle Rock : la Route 117, Pleasant Road et les Marches des suicidés. Comme tous les jours de cet été 1974, la jeune Gwendy Peterson a choisi les marches maintenues par des barres de fer solides qui font en zigzag l’ascension du flanc de la falaise. Lorsqu’elle arrive au sommet, un inconnu affublé d’un petit chapeau noir l’interpelle puis lui offre un drôle de cadeau : une boîte munie de deux manettes et sur laquelle sont disposés huit boutons de différentes couleurs.

    La vie de Gwendy va changer. Mais le veut-elle vraiment ? Et, surtout, sera-t-elle prête, le moment venu, à en payer le prix ? Tout cadeau n'a-t-il pas sa contrepartie ?

     

     

    Mon avis : livre à relire

    Ma note : 8 / 10

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    Auteur, écrivain public et rédactrice française née à Lyon en 1977. Un style surprenant, léger et fort. Une écriture originale qui ne laisse pas indifférent.

    Une auteur abordable et sympathique qui sait à la fois mettre le ton pour sortir des sentiers battus du monde de la littérature et garder son naturel.

     

     

    sa bibliographie :

    - Louise, 2014, éditions Léo Scheer,

    - Les corps de Lola, 2016, éditions Belfond,

    - 24 heures de Mans, 2017, collectif, éditions Belfond

    - Quand on parle de Lou, 2018, éditions Belfond

    - Les samouraïs : Maîtres de la guerre et de l'honneur, (collectif) 2018, éditions Quelle Histoire

     

     

    Site officiel :

     

    http://www.juliegouaze.fr/

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    Éditeur : Belfond

    Genre : roman

    Année d'impression : 4 octobre 2018

    Résumé :

    " Elle s'appelle Lou et demain elle change de tanière. Elle prend ses louveteaux dans sa gueule pour les emmener ailleurs. Elle défait son couple. Elle déconstruit sa famille. Elle va bâtir sa vie. "


    C'est avec le cœur serré mais une volonté de fer au fond de sa poche que Lou quitte Marc, l'homme de sa vie. Elle part avec leurs deux enfants. La rage au ventre, elle subit les assauts du monde extérieur devenu féroce. D'abord à terre offrant sa gorge à la morsure, Lou, devenue chef de meute, petit à petit renaît. Puis elle tombe à nouveau amoureuse. D'une femme.


    Comme dans un conte pour enfants, faussement naïf et terriblement cruel, Julia Gouazé livre avec force et authenticité le combat de Lou contre l'homophobie, révélant le courage de tout laisser derrière soi alors que l'on avait tout pour soi.

     

    Mon avis :

     

     Il ne s’agit pas d’un conte sur le méchant loup mais si l’on peut dire malgré tout c’est comme un conte qui se termine bien.

    Jeu de mot subtil entre un prénom celui de Lou et le terme commun du loup,  débutant dès le départ dans le titre de ce roman de Julie Gouazé. Son troisième roman pour être exact.

    Un roman qui sort ses griffes comme son personnage, qui pousse des coups de gueule. Un roman sur l’amour. Mais,  pas n’importe quel amour !! L’amour qui est différent pour les autres, différent des autres, celui  vécu entre deux êtres du même sexe et qui est beau mais qui dérange. Alors, Julie Gouazé montre à chacun de ses mots, au travers de son roman comme une bouffée d’air, au départ chaotique. On étouffe, on est près à s’asphyxier puis comme une personne ensevelie on perce un petit trou et on sent l’air arriver, frêle, un filet d’air qui permet déjà de se sentir mieux. Pourtant on en veut plus,  on veut être libre, libre comme l’air pour respirer enfin et vivre !

    Le roman de Julie Gouazé, qu’on aurait peut-être voulu autrement, sans petites phrases hachées,  est bien c’est cela, ce désir de respirer, de vivre enfin, d’aimer vraiment et d’aimer sans être jugé. Alors, on respire comme Lou,  au fil des pages… et,  on découvre sa vie, son univers, sa force. Et on l’admire.

    Un roman emprunt d’une grande sensibilité, d’une touche de poésie autant que puissant dans son thème et dans ce qu’il évoque ; c’est presque à lui-même un combat livré ou du moins un point mis sur les i des ignorants, des intolérants, un appel au changement autant qu’un appel à une forme de liberté.

    Le tout sur des notes de musiques dans la tête sur les paroles de Pascal Obispo (Lucie, 1996) et Georges Brassens (La mauvaise réputation, 1952). Juste un questionnement en tête par contre : pourquoi ne pas avoir mis le nom des interprètes ? Est-ce si évident pour tout le monde ?

    Un roman surprenant.

     

    Ma note :  8 / 10

     

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