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    Guy Ruellot

     

    Écrivain français né le 27 mai 1950 à Paris d'une mère trapéziste et d'un père dompteur de fauves. Il a beaucoup voyagé au grès des contrats de sa mère, alors veuve, puis passant d'une nourrice à la  pension, avant de prendre le chemin de la marine pour s'y engager. À son retour dans la capitale, chez sa tante, il exerce différents métiers, de garçon de restaurant dans de grands établissements, jusqu'à déménageur, manutentionnaire, coursier, etc …

    Après maints séjours dans des entreprises diverses, il  se retrouve au chômage en attendant l'heure que la retraite sonne ( comme le dit si bien Jean Ferrat dans sa chanson La montagne, en 1964) pour s'adonner, cette fois, pleinement à sa passion, l'écriture dont il vous livre son talent désormais.

     

    Liens :

    Son Facebook :

    https://www.facebook.com/guy.ruellot

    Son site :

    http://guyruellot.eklablog.com/

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    Joyland

    Éditeur : Albin Michel

    Genre : roman

    Année d'impression : mai 2014

    Résumé :

    Les clowns vous ont toujours fait peur ?
    L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
    Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage…

    Mêlant suspense, terreur, nostalgie, émotion, un superbe King dans la lignée de Stand by me.

     

    Mon avis :

     

    Comme à l'accoutumée, les éditions Albin Michel ne reculent devant rien pour nous offrir de quoi lire et se faire plaisir rien qu'à l’œil nu. Ce roman de Stephen King attire grâce déjà à sa superbe couverture qui nous apporte non seulement le ton, le thème et le lieu principal de l'intrigue. On ne peut pas nier que la couverture est remarquable.

    Un titre également accrocheur à souhait qui, à lui seul, nous permet l'évasion, le dépaysement avant le côté sombre...

    Cependant, malgré un récit bien mené, la déception est tout de même un peu présente. En effet, cela semble trainer quand au frisson de peur que l'on connaît habituellement chez Stephen King, heureusement que la fin rattrape le coup avec la scène de la mort froide du meurtrier. Les allées et venues aussi entre passé et présent déstabilisent le lecteur. On ne peut pourtant nier que le suspense est bien gardé.

    L'émotion est quant à elle un peu bâclée semble-t-il. N'aurait-on pas aimé plus frissonner de peur à Joyland, consommer plus de fantômes, assister à plus de scènes tendres ou encore ne pas être mis à l'écart de la mort de certains personnages comme tombés un peu dans l'oubli et réapparus de justesse en fantôme ou lors même d'une cérémonie d'adieu en leur honneur.

    Mais, Stephen King a su tout de même nous faire entrer dans son histoire encore une fois, on s'attache aux personnages, la preuve en est ce désir de ne pas les quitter même lors de leur propre mort et avec la scène de la mort sanglante du meurtrier, on dirait qu'il veut nous dire alors.... "Vous voyez bien que je peux encore vous surprendre" alors que l'on attendait non sans impatience une scène marquante et bien horrible. Au final, en refermant le livre l'envie d'un autre King à lire pointe dans notre esprit.

    Au suivant !!

     

    Ma note : 8/ 10

     

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    Macadam

     

    Éditeur : Au Diable Vauvert

    Genre : recueil de nouvelles

    Année d'impression : 10 septembre 2015

    Résumé :

    Pour tromper l’ennui lors des confessions, un prêtre s’adonne à un penchant secret. Une jeune femme trouve l’amour aux caisses d’un péage. Pendant la guerre, un bouleau blanc sauve un soldat. Un vieux graphologue se met en quête de l’écriture la plus noire. Une fois l’an, une dame pipi déverrouille la cabine numéro huit…
    Primées à travers toute la France, onze nouvelles qui ont révélé l’auteur du Liseur du 6h27 et son univers à la fois noir, drôle, poétique et généreux.

    Mon avis :

    Au Diable Vauvert récidive avec Jean-Paul Didierlaurent au grand bonheur des lecteurs du "Liseur du 6h27". La maison d'édition a eu raison de faire confiance à l'auteur car une fois encore, dans un registre cette fois différent, celui de la nouvelle, brille de sa plume. Il réussit à nous surprendre, à nous faire sourire, à nous angoisser et nous faire frémir tout au long de son recueil.

    Avec lui même le banal d'une situation prend une tournure passionnante, exquise et hors norme. L'humain est mis en valeur même dans sa noirceur ou dans sa faiblesse. On s'attache à ses personnages comme à son style et on s'y sent bien. Ses histoires ont un relief, une profondeur à un tel point que l'on s'y croirait.

    Ne ressentons pas le silence liturgique de l'Eglise? N'entendons-nous pas le déclic des touches du Game Boy, les tintements des cloches?  Ne vivons-nous pas la clameur de la foule, le pesant des lieux, etc. ?

    Jean-Paul DidierLaurent semble un magicien qui tire de son chapeau jusqu'au bas fond de la société pour en tirer malgré tout le meilleur et ce qui nous fera vibrer et souhaite peut-être aussi créer une fusion particulière avec ses lecteurs, un lien au fil des pages et de ses oeuvres car on a retrouve quelque chose à chaque fois comme une impression de déjà vu mais qui nous scotche tout de  même et nous surprend encore.

    Un attachement qui nous amène à nous demander si nous reverrons encore une Dame Pipi ou si l'arène portera encore jusqu'à nous sa clameur et sa passion. L'auteur nous invite-t-il à sa manière à le découvrir? Ses redondances sonnent comme un appel.  

    Alors, on est addict? Voyez-vous déjà La Didierlaurentmania qui s'installe?

    Le temps mort, dernière nouvelle est un peu frustrant. Ironie de l'auteur peut-être pour titiller notre envie de continuer avec lui? Ce ne sont pas les cadrans qui sont alors orphelins de leurs aiguilles mais nous, des mots de Jean-Paul car lui et nous, c'est le début d'une histoire... sans fin !

    Ma note : 10 / 10

     

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  • Une envie d'épicer vos lectures?


    A l’occasion de la sortie d’A coeur pervers, le nouveau recueil de nouvelles érotiques d’Octavie Delvaux, je vous propose de gagner ce livre en partenariat avec les éditions La Musardine. Comment participer?

    C'est simple, il vous suffit :

    - aimer ma page facebook ( https://www.facebook.com/Les-lectures-de-La%C3%ABti-544785972311037/?fref=nf) et si le coeur vous en dit vous abonner à mon blog.

    - aimer la page des éditions de la Musardine (https://www.facebook.com/La-Musardine-228592297205539/?fref=ts)

    - répondre à cette question, en commentaire avec un petit mot gentil : que vous inspire la couverture du livre?

    http://www.lamusardine.com/P30477-a-coeur-pervers-delvaux-octavie.html

    " Concours A coeur pervers" !!


    Le concours est ouvert à tous jusqu'au 29 mai.

                                                                                       *****

    La gagnante : Laetitia Etienne Ortega

     

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