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Delphine Bertholon est une romancière et scénariste française née en 1976 à Lyon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphine_Bertholon
Son Facebook :
https://www.facebook.com/delphine.bertholon.5
Sa bibliographie :
- Les Dentelles Mortes (roman) - éditions des Gratte-ciel, 1998 Prix du roman de la Ville de Villeurbanne
- Cabine commune (roman), éditions J.-C. Lattès, 2007
- Twist, éditions J.-C. Lattès, 2008. Le journal d'une jeune fille kidnappée.
- L’Effet Larsen, éditions J.-C. Lattès, 2010.
- Ma vie en noir et blanc, Je Bouquine, 2011.
- Grâce (roman), éditions J-C Lattès, 2012.
- Le Soleil à mes pieds, éditions J.-C. Lattès, 2013.
- Les Corps inutiles, éditions J.-C. Lattès, 2015.
- Coeur-Naufrage, éditions J.C. Lattès, 2017
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Éditeur : J.C. Lattès
Genre : roman
Année d'impression : mars 2015
Résumé :
Clémence vient d’avoir quinze ans, de terminer le collège. Un nouveau cycle s’ouvre à elle, lorsqu’elle est agressée, en plein jour et en pleine rue, par un inconnu armé d’un couteau. Ce traumatisme inaugural - même si elle n’en a pas encore conscience - va contaminer toute son existence. En effet, l’adolescente réalise qu’elle perd progressivement le sens du toucher...
À trente ans, Clémence, toujours insensible, est une célibataire endurcie, solitaire et sauvage. Après avoir été maquilleuse de cinéma, la jeune femme se retrouve employée de la « Clinique », une usine d’un genre particulier. En effet, la Clinique fabrique des poupées… mais des poupées grandeur nature, hyper-réalistes, destinées au plaisir – ou au salut – d’hommes esseulés.
Le roman déroule en alternance l’histoire de Clémence adolescente, hantée par cette agression dont elle n’a jamais osé parler à sa famille, et le récit de Clémence adulte, assumant tant bien que mal les conséquences, physiques et psychologiques, de son passé.
Mais la vie, comme toujours, est pleine de surprisesMon avis :
Il y a parfois des romans qui après une magnifique couverture n'offre rien à la lecture d'appréciable et nous donne envie de le jeter ou d'en finir vite tellement la lecture nous pèse mais, ce n'est pas le cas ici.
Les corps inutiles de Delphine Bertholon n'a rien d'inutile et après ce joli titre lu, si bien trouvé pour l'histoire et la belle couverture réalisée par Bleu-T pour la maquette et Anka Zhuravleva pour la photographie, montrant une vision de l'héroïne, on trouve un grand et beau contenu, un roman tout en profondeur comme un bel hommage aux femmes ou jeunes filles victimes d'agressions.
L'intime est tellement marquant ici que l'on se met à la place de l' héroïne, on vit sa vie, son drame, sa résurrection; on frissonne, on a peur, on rit, on sourit, on vit !! Le goût de la vie, la tendresse, l'amour s'y ressentent entre passé et présent ainsi qu'un avenir non dévoilé mais empreint de possibles. On reste à la fin dans ce bar avec Clémence et Arthur et on imagine aisément la suite. Delphine a su tenir en haleine le lecteur jusqu'au bout et nous appelle à continuer à la suivre sur le chemin de ses mots. A bientôt surement !!
Le plus : la playlist superbe de fin...
Ma note : une note sur un si beau roman serait un sacrilège....
Mon coup de
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Éditeur : La Musardine
Genre : roman érotique et épistolaire
Année d'impression : septembre 2015
Résumé :
Alors que leur liaison s’endort, une femme a l’idée d’écrire à son amant un journal de bord de ses fantasmes. Jour après jour, ses lettres vont provoquer une renaissance, nourrissant de mille idées leurs jeux sexuels. S’ensuit une passion que nulle limite n’endigue hormis une seule règle : « Interdiction d’aimer ».
Paru en 1989, alors que son auteure Françoise Rey, professeure dans le Beaujolais venait de traverser une grave crise personnelle, La Femme de papier a marqué l’histoire de la littérature érotique. C’est le premier texte dans lequel une femme affiche et signe de son nom, ouvertement, ses fantasmes et ses désirs sexuels. Le livre défraie alors la chronique, secouant tabous et conventions.
Françoise Rey est l’auteure de littérature érotique la plus reconnue en France. C’est à la suite d’une crise personnelle, en 1987, qu’elle a écrit La Femme de papier, premier roman à l’érotisme violent et souvent qualifié de sulfureux. Depuis, elle n’a cessé d’écrire autour du sexe et des femmes, à travers une trentaine d’ouvrages. Françoise Rey vit au Bois-d’Oingt, dans le Rhône.
Édition enrichie de dessins d'Alex Varenne Entretien par Mathieu BermannMon avis :
Joli titre pour un roman épistolaire mettant en scène deux personnages dans des lettres. Françoise Rey a voulu ainsi attirer l'attention d'un homme, son amant, d'une manière originale et osée. En effet, quel homme ne serait pas valorisé et séduit, voir aussi "excité" par ce style de lettres? Françoise ose, Françoise se révèle et le révèle. On ne sait plus si c'est de l'ordre du fantasme ou de la réalité mais les mots nous échauffent, nous attirent, nous troublent et apportent une tension palpable.
C'est torride au point de mettre nos sens en éveil, d'être excité autant que séduit par ses mots. Mais il ne s'agit pas là de parler de vulgaire, de trop cru mais d'amour. Quand on aime vraiment, on ose !
Un style plaisant, osé et recherché, intelligent également. Françoise n'écrit pas à la légère et sans esprit. Bien au contraire, elle sait où elle va, elle sait enrichir son récit pour ne pas tomber dans la niaiserie, l'eau de rose encore. Le tout avec une légère pointe d'humour qui épice ses mots.
L'entretien au final est un plus assez intéressant et révélateur.
Juste un regret peut-être l'ajout d'illustrations de Alex Varenne qui certes montrent un beau coup de crayon mais ne sont pas indispensable à l'oeuvre qui en effet de par ses mots a dé&jà les images suffisantes pour accrocher le lecteur.
Cependant, La femme de papier a déjà trouvé facilement son public et a de quoi plaire encore et toujours...
Oserez-vous sa lecture?
Ma note : 9.5 / 10
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Bonne année à tous chers mordus de lecture et d'écriture !!!!
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