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    N'éteins pas la lumière

     

    Éditeur : XO 

    Genre : Thriller

    Année d'impression : 27 février 2014

    Résumé :

     

    « Tu l’as laissée mourir… »

    Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire… Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption.

    Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service… ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues.

    Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons ? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire…

    Après les grands succès de Glacé et du Cercle, Bernard Minier revient avec un thriller sur la manipulation et l’emprise, en explorant nos cauchemars les plus intimes, nos phobies et nos obsessions…

     

    Mon avis :

     

    Oui Bernard, j'ai eu du mal à éteindre cette fichue lumière et je pense que le phénomène va encore se propager après moi.

    XO éditions a eu raison encore une fois de faire confiance à Bernard Minier qui signe là encore un thriller ou roman policier totalement percutant. Dès les premières pages, on est happé par l'horreur et quelque chose de presque surréaliste. Minier est un maître dans l'art de tromper son lecteur, de le mener vers de fausses pistes pour le tenir en haleine jusqu'au bout. Dès la première page, il semble que la lumière doit rester éteinte et ce jusqu'à la fin où rien n'est vraiment fini. On sent déjà avec avidité une suite des aventures du commandant Servaz. Alors qui manipule vraiment?

    La rose alors dans ce fond de bleu glacé, comme la neige du début de l'histoire ou la mort omniprésente, de la couverture suggérerait-elle qu'un lien particulier et indestructible existe et existera encore entre Bernard Minier et ses lecteurs? Ou est-ce la passion qui existe entre le commandant  Servaz, le personnage - clé et Hirtmann?

    On frisonne, oui.

    On a peur, oui.

    On éteindra plus la lumière.

    On a la Miniermania désormais en nous.

    Pour ceux qui n'aurait pas encore lu les précédents romans écrits de la main de Bernard Minier, Glacé et Le Cercle, il est temps d'y remédier. Sinon, espérons une suite...

    N'éteins pas la lumière ou le plongeon dans une histoire où l'on en ressort pas vraiment indemne. Mais l'espoir demeure....

    Ma note : 10 / 10

     

    coup de

    N'éteins pas la lumière

     

     

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    Les Larmes des Saules de Martine Magnin

     

    Éditeur : Estelas

    Genre : roman

    Année d'impression : juillet 2015

    Résumé :

     

    Pauline, coiffeuse dans une petite ville d’Ile de France, est mariée à Antoine, plombier de son état, mais entomologiste et sculpteur d’insectes sur métal par passion. Ce couple pittoresque est amené à prendre en charge une résidence privilégiée de huit maisons, située sur une petite île de l’Oise.

    Neuf mois de chronique nous sont ici rapportés par la gardienne qui nous entraîne dans le tourbillon de l’aventure humaine avec ses joies et ses peines. Entre Hélène qui prépare son jubilé et Doris qui tire sa révérence, les saules pleurent. Vous y rencontrerez aussi une petite fille différente des autres qui ne demande qu’un peu d’attention, et bien d’autres personnages tel Max dont on se demande s’il sait lui-même qu’il est un salaud.

     

    Mon avis :

    Première entrée en matière, la couverture du livre. On cherche déjà du regard les saules dont nous parle le titre. Où sont-ils? Est-ce voulu? Un point d'eau? Peut-être comme si l'auteur nous contait cette histoire dans une rêverie qu'elle aurait vécu. L'eau évoque sans doute l'ile où se situe la trame du récit. Nous vient alors une envie de nous asseoir et de voir au-delà de l'eau, au-delà des mots ensuite... L'univers de Martine, son style et découvrir ce qui fait pleurer les Saules.

    Les Larmes des Saules amènent inévitablement les larmes du lecteur, à moins d'une insensibilité chronique. On pourrait évoquer un style ressemblant à d'autres auteurs mais Martine Magnin a son propre talent, orné ici de savoir, d'émotion, d'humour et d'odeurs. Son roman sent bon la vie et son authenticité.

    Sa plume lui ressemble autant généreuse que franche, alerte, intellectuelle autant que rêveuse et romantique. On s'enfonce dans l'univers des Saules et de sa Résidence avec délice. N'est-ce pas une sorte de havre de paix dont chacun rêve?

    On respire à plein poumons les Saules, on les frôle comme on regarde délicatement les mots de Martine qui nous apportent un bien-être intérieur, un réconfort. On ne ressort pas indemne de cette lecture et on a cette impression de sentir encore la bonne odeur de confiture ou de sirop d'érable, comme celle du thé, des fleurs.... Son roman, c'est tout simplement la vie, un hymne, une joie.

    "Et ce n'est pas la fin" comme le dit si bien Martine Magnin....mais le début d'une belle aventure littéraire avec l'auteur.

    Merci à Martine pour l'évocation de Mamie laine, un poème que j'avais composé il y a quelques temps et qu'elle avait trouvé à son goût. Fière là, d'être un peu sa Dodo de l'histoire...

    http://le.comptoir.des.mots.over-blog.com/search/mamie%20laine/

    Ma note :  Juste celle du coeur

    Les larmes des saules

     

     

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