•  Le manuscrit de Voynich est un livre manuscrit illustré anonyme, rédigé à partir d'un alphabet, à ce jour inconnu.

    Rédigé au XVè siècle, perdu 2 siècles plus tard, le manuscrit est ensuite acheté en 1912 par l'antiquaire Wilfrid Voynich. Les hypothèses se multiplient quant à son mystérieux contenu : langue morte ou cryptée, langage artificiel, faux ? Le type de codage lui-même échappe aux spécialistes.

     

     

    Depuis cinq siècles, personne n'a pu découvrir son origine, ni même son auteur. Les plus grands linguistes et experts du monde entier tentent de le déchiffrer. Mais en vain. écrit dans une langue totalement inconnue, illustré de curieux dessins, le manuscrit de Voynich résiste encore aujourd'hui à toute tentative de traduction.

    En 1912, Wilfred Voynich, un collectionneur de livres anciens, découvre par hasard dans la bibliothèque de la villa mandragon, près de Rome, un manuscrit semblant dater du Moyen Âge et écrit dans une langue parfaitement inconnue. Très vite, Wilfred Voynich s'aperçoit que cet ouvrage sans titre ni auteur, est tout à fait unique. "Ça ne ressemble à rien, rien du tout qui existe. On a évoqué la possibilité d'une écriture synthétique. L'autre solution, c'est l'usage d'une langue exotique. Troisième possibilité, les écrits d'un fou, sans queue ni tête", Pierre Barthélemy, journaliste scientifique. 232 pages sans ponctuation, rédigé de haut en bas et de gauche à droite, avec des lettres et des chiffres ressemblant étrangement aux nôtres, de nombreux spécialistes se penchent alors successivement sur l'indéchiffrable manuscrit. "Le premier qui propose une solution, c'est un universitaire américain qui s'appelle Heniu Bold, il élabore une méthode de décryptage extrêmement compliquée, et donc il se perd littéralement dans le manuscrit et propose une solution complètement abracadabrante. On se rend très vite compte qu'il a vu dans le manuscrit ce qu'il voulait y voir, et c'est un piège dans lequel vont tomber quasiment tous les chercheurs qui vont vouloir casser le code Voynich".

    Certains parlent même d'une supercherie qui aurait traversé les siècles. Le manuscrit est illustré de 400 dessins représentant des plantes pour la plupart totalement inconnues. "C'est un herbier qui compose la majeure partie de ce livre. Aucune de ces plantes n'a été formellement identifiées. Certaines sont même complètement improbables, puisqu'elles ont plusieurs tiges qui se rejoignent en une seule... On a l'impression que c'est quelqu'un qui a fait des greffes ou tester des greffes folles, ou alors des espèces mutations génétiques avant l'heure". Sans oublier les étranges dessins de femmes, reliées les unes aux autres par un étonnant système de tuyauterie. Certains pensent y voir à l'intérieur d'un organisme humain avec ses vaisseaux et ses organes.

    Le livre le plus mystérieux au monde : le manuscrit Voynich

     

    Le livre le plus mystérieux au monde : le manuscrit Voynich

    • À l'origine le livre contenait 262 pages, réparties en vingt cahiers.
    • Il y a dix-huit cahiers, contenant généralement 8 folios, mais quelquefois moins ou plus
    • 225 pages mélangent texte et illustrations (brun, vert, bleu et dans quelques cas rouge et jaune).
    • 33 pages ne contiennent que du texte.
    • La dernière page contient uniquement des clés.

    (Michał Wojnicz, plus tard connu sous le nom de Wilfrid M. Voynich)

     

    Voynich Wilfrid a été suspecté d'avoir lui-même fabriqué l'ouvrage qui porte son nom. En tant que marchand de livres anciens, il disposait des moyens et des connaissances nécessaires pour inventer un manuscrit faussement attribué à Roger Bacon. Un tel livre aurait représenté une fortune et un mobile financier pourrait avoir motivé la création de ce faux.

    Cette possibilité semble pouvoir être écartée

     

    Serait-on arrivé à décoder le manuscrit de Voynich ? Le mystérieux texte du 15ème siècle pourrait être écrit dans une langue aztèque perdue.

     

     

     

    Des chercheurs ont tenté en vain pendant des dizaines d'années de déchiffrer les textes anciens écrits sur le manuscrit de Voynich – il semble pourtant qu'on ait cherché l'inspiration au mauvais endroit.

     

     

     

    Un botaniste américain a étudié les plantes illustrées du manuscrit dans un livre du 15ème siècle et en a localisé plusieurs d'entre elles comme étant d'une région d'Amérique centrale, aujourd'hui le Mexique.

     

     

     

    Le Dr Arthur Tucker déclare que 37 plantes au moins sur les 303 auraient poussé dans la région aux 15ème et 16ème siècles et il pense que le texte est, de ce fait, écrit dans une langue aztèque, le nahuatl.

     

     

    Une datation au carbone suggère que le manuscrit a été créé entre 1404 et 1438 approximativement, pendant la renaissance italienne.

     

     

     

    Les 240 pages du livre sont faites d'un type de parchemin produit par du cuir de veau, connu comme vellum et sont décorées d'illustrations, diagrammes et d'un mystérieux texte écrit de gauche à droite.

     

     

     

    La nature mystérieuse du texte a incité les cryptographes du monde entier à l'étudier, mais personne jusqu'ici n'a réussi à déchiffrer les passages écrits.

     

     

     

    Le Dr Arthur Tucker de l'université du Delaware a utilis une approche différente et a préféré étudier les plantes qui illustrent le livre.

     

     

     Il a découvert des similitudes entre des plantes spécifique du manuscrit et des illustrations de plantes qu'il a trouvé dans sa collection d'archives mexicaines du 16ème siècle.
     

     

    Par exemple, le Dr Tucker et ses collègues chercheurs Rexford Talbert ont dit qu'une plante du livre affiche une ressemblance avec la photo d'une plante saponifère (xiuhamolli) vue dans un codex mexicain de 1552. Alors qu'un autre exemple inclut l'illustration d'une ipomée murucoïdes, trouvée dans le codex mexicain Cruz-Badianus, qui a un style identique à l'ipomée arborescente du manuscrit.

     

    Au total, les chercheurs ont relié 37 des 303 plantes du manuscrit aux illustrations des anciens livres mexicains traitant de la botanique du Texas, de la Californie et du Nicaragua.

     

      

     

    Si le texte est écrit dans le langage nahuatl, les botanistes prétendent qu'ils peuvent retrouver le nom des plantes du manuscrit et qu'ils pourraient les utiliser pour former un code de base à partir duquel ils décoderaient le reste du texte.

     

    Par exemple, on voit une illustration de la pulpe ou du fruit d'un cactus près du nom 'nashtli' que Tucker et Talbert pensent être une variante du mot 'nochtil' – le nom nahuatl pour le fruit de la figue de Barbarie.

     

     


    Le nahuatl a démarré au centre du Mexique au 7ème siècle. C'était la langue parlée prédominante des aztèques.
     

     À la suite de la conquête espagnole du Mexique au 16ème siècle, l'alphabet fut remplacé par le latin.
     

     Le nahuatl devint une langue littéraire, qu'on réservait à la poésie et à des écrits semblables au manuscrit de Voynich.
     

     Des variantes de nahuatl sont toujours parlées par environ 1,5 million de peuples nahua au centre du Mexique.

     

     

     

    Ce mystérieux manuscrit se trouverait à l'université de Yale aux États-Unis et il est visible uniquement sur demande,  dans la bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits....

    Le livre le plus mystérieux au monde : le manuscrit Voynich

     

    Mystère...

     

    Source : Google, Wikipédia, Dailymotion....

     

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  • Ils sont comme une oeuvre d'art faite grâce à une technique de pliage spécifique.

     

    La technique : mode d'emploi

     

     

    Bien évidemment y'a des amateurs pour en faire de très beaux comme vous pourrez le constater dans les vidéos ci-dessus et les photos qui suivent. L'excuse est de donner une autre vie à des livres dits "usagés". Pour ma part, je parle de massacre d'un livre et en tant que bibliophile, cela m’horripile.

     

    Les livres-hérissons

     

    Les livres-hérissons

     

    Et vous, quand pensez-vous? Je vous passe les vidéos utilisant des livres neufs d'auteurs hyper connus pour faire les fameux chef-d’œuvre.  Certains s'en servent pour décorer chez eux, on en voit dans les lieux culturels telles les bibliothèques (entre cela et le pilon, y'a qu'un pas ! ... plus artistique). D'autres les vendent alors que les livres pourraient encore être lus... même un peu jaunis, usagés....

     

    Je repense alors comme référence littéraire au roman de Jean-Paul Didierlaurent, "le liseur du 6h27" (voir ma chronique) et de son thème central sur le pilon ... Rappel bref de l'histoire : le personnage principal Guylain, travaille dans une usine qui détruit des livres mais il sauve des pages et les lit dans le métro chaque jour...

     

    Vive les livres !!

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  • Chers mordus de lecture et d'écriture,

     

    Merci de votre fidélité. Merci aux noms de tous les auteurs et éditeurs...

     

    On vogue ici vers les 10 000 visiteurs et cela commence à faire sérieux et presque géant. Mais on va pas s'arrêter en si bon chemin, n'est-ce pas?

    Nouveau design pour marquer le coup. Il vous plait?

     

    Bonne continuation à tous,

     

    Laeti

     

     

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  •  RIP

     

    Jean-Louis Servan-Schreiber

     

    Né le 31 octobre 1937 à Boulogne-Billancourt dans une famille où la presse et la politique étaient au menu de chaque dîner, Jean-Louis Servan-Schreiber, décédé le 28 novembre 2020 à Neuilly-sur-Seine (selon la famille, des suite de la covid 19) est journaliste, patron de presse et essayiste.

    Il a créé et, ou, animé de nombreux titres dont Les Echos, L'Express avec son frère Jean-Jacques, L'Expansion, Psychologies magazine, et actuellement, le bimestriel CLÉS qu'il dirige avec sa femme Perla Danan (publicitaire et écrivain).

    Le comportement humain, l'accélération des sociétés actuelles, la condition humaine, sont ses centres d'intérêt permanents. D'autant qu'à ses yeux, ils sont tous reliés dans un écheveau de plus en plus complexe.

    Auteur d'une quinzaine d'ouvrages, il a publié entre autres : « L'Art du temps », « A mi-vie », « Le retour du courage », « Vivre content » et « Aimer, quand même le XXIème siècle » (2012).

    Il se veut lucide mais optimiste sur le monde contemporain encore riche, à ses yeux de progrès civilisateurs.

    Mélomane, JLSS a créé Radio Classique. Humaniste, il est un des dirigeants de l'ONG mondiale Human Rights Watch, dont il préside les activités en France.

     

    Sa bibliographie :

     

    • Le Pouvoir d'informer (1972), éditions Robert Lafont.
    • L'Entreprise à Visage Humain (1973), éditions Robert Lafont.
    • A Mi-Vie (1977), éditions Stock. 
    • Questionnaire pour Demain (1977), éditions Ramsay.
    • L'Art du Temps (1983), éditions Fayard. 
    • Le Retour du Courage (1986), éditions Fayard ; puis réedition Albin Michel (1992).
    • Le Métier de Patron (1990), éditions Fayard.
    • Le nouvel art du Temps (2000), éditions Albin Michel.
    • Vivre Content (2002), éditions Albin Michel.
    • Une vie en plus, avec Joel de Rosnay et François de Closets (2005), éditions Seuil.
    • Trop Vite ! (2010), éditions Albin Michel.
    • Aimer, quand même, le XXIe siècle (2012), éditions Albin Michel.
    • Pourquoi les riches ont gagné (2014), éditions Albin Michel.  Il montre à travers ce livre le risque sociétal de l'accroissement accéléré des inégalités et du règne sans partage de la valeur de l'argent sur le monde.
    • C'est la vie (2015), éditions Albin Michel.

     

    Sources: Albin Michel, Wikipédia

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  •  

     

    C'est la vie !

     

    Éditeur : Albin Michel

    Genre : essais

    Année d'impression : 1 er avril 2015

    Résumé :

     

    « Comme vous peut-être, je me pose souvent quelques questions sur l’existence :
     
     

    Qu’est-ce qui compte le plus dans ma vie ?

    Quels droits et devoirs ai-je à l’égard des autres ?

    Pourquoi ai-je si souvent l’impression d’en savoir si peu ?

    Qu’est-ce qui est vrai ? juste ? important ?

    Puisque je dois mourir, quel sens a ma vie ?

     

    J’ai tenté un premier bilan d’expérience en écrivant C’est la vie ! Je l’ai voulu simple (pas de citations savantes), accessible, réaliste et sans, bien sûr, me prendre au sérieux. 

    Écrire ce livre m’a déjà été bénéfique. J’y vois un peu plus clair sur l’aventure de vivre. Je continue chaque jour à apprendre. »

    J.L.S.S.


    Mon avis :

     

    Jean-Louis Servan-Shreiber nous offre un essai agréable à lire avec des illustrations faites par Xavier Gorce, dessinateur pour le Journal Le Monde. "Bonjour, je cherche le sens de la vie" Un peu de lecture réfléchie et intelligente pour nous creuser les méninges ne fait pas de mal. Bien au contraire, grâce à cet essai, on en ressort, grandi , apaisé même, tout en sachant que tout est relatif et que les autres comme le Réel restent un grand mystère pour nous. On a appris ou du moins on a ici pu éclaircir certaines réflexions et des acquis qui nous étaient propres.

    L'essai présenté est agrémenté d'exemples simples, d'illustrations entre humour et sérieux. Aucune lourdeur à le lire. Belle fluidité dans les mots, les idées, les explications. Un bon moment de lecture pour nous instruire peut-être ou du moins y voire un peu plus clair et se dire que de toute façon, on continuera à apprendre et que même cette lecture est relative déjà à l'auteur et à notre vision des mots...

    Une bonne leçon d'humilité également.

    Alors, on y est, ensemble, on va chercher le sens de la vie?

    Ma note : 9.5 / 10

     

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