• Mémé dans les orties

     

     

     

    Éditeur : d'abord auto-édition puis chez Michel Lafon puis Le livre de poche

    Genre : roman

    Année d'impression :  entre 2014 et 2015  et le 9 mars 2016 pour la version poche

    Résumé :


    Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
    Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral,

    et une véritable cure de bonne humeur !

     

     Mon avis :

     

    D’entrée, ce qui frappe pour ce roman de Aurélie Valognes c’est le style de couverture avec ce design à carreaux rouges et blancs comme si on allait pique-niquer ou manger sur une nappe ou encore l’idée peut-être d’un certain réconfort ou confort. Volonté de l’auteure ou de son éditeur ?  En tout cas, l’idée est intéressante pour mener déjà le lecteur à se sentir bien et proche de ce livre. Puis, le titre, « Mémé dans les orties » nous surprend, nous fait sourire, nous intrigue. Si l’on pousse un peu dans la recherche ou dans la réflexion, cela est issu d’une expression « Faut pas pousser mémé (mémère, grand-mère…) dans les orties ! Signifiant tout simplement qu’il ne faut pas abuser, exagérer, dépasser les limites. L'origine de l'expression de base ''faut pas pousser'' pour ''il ne faut pas exagérer'' semble tout aussi inconnue que sa période d'apparition.

    L'ajout de la mémé est là pour en renforcer le sens. Son côté cocasse en rend l'utilisation plus fréquente que "faut pas pousser le bouchon trop loin" qui a exactement la même signification. 

    On comprend le choix de ce titre à la lecture du roman, l’histoire de ce vieil homme qui aspire à être bien tranquille dans sa solitude mais qui asocial ne plait pas à tout le monde et se crée des ennemis. La vie le pousse dans ses retranchements, le pousse à évoluer même s’il rechigne et tente de fuir la réalité. Il accepte beaucoup pourtant au final même des intrusions dans sa vie mais jusqu’à un certain point. Faut pas pousser tout de même !! Sa carapace peu à peu se briser et il s’ouvre aux autres et au bonheur.

    Tout au long du roman, ce dernier est divisé en chapitres qui semblent comme des petits échos du titre, non semblables mais ressemblants dans le style, des expressions courantes de la vie qui nous plongent dans le quotidien et l’intimité des personnages.

    « Tourner au vinaigre », « avoir la moutarde qui monte au nez », « au petit bonheur la chance »….

    Peut-être une volonté de mettre à l’aise le lecteur. C’est réussi. On en sourit. On aime bien l’histoire, on se plait à la lire. On passe un bon moment avec ce roman entre les mains.

    D’après un critique de France 5, Gérard Collard, le roman est « absolument fabuleux » et d’après le résumé, c’est un « livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur ». Fabuleux est peut-être un peu exagéré en terme pour désigner ce roman. Oui, il est pas mal, il se lit bien mais ce n’est pas non plus le roman du siècle. Drôle ? On dira plutôt qu’il fait sourire. Par contre oui, il fait du bien car on se dit que tout se termine bien pas comme dans la vie et que les méchants sont punis, enfin !

    Alors si l’envie vous prend de voir ce qui se cache derrière « Mémé dans les orties », ne vous en privez pas. Vous ne serez peut-être pas en extase après votre lecture, vous ne positionnerez peut-être pas le bouquin dans vos coups de cœur et vos favoris mais vous aurez passé un moment sympa et qui sait, cela vous donnera-t-il la pêche si c’était un jour sans…

    Aurélie Valognes ou la fée qui nous évade de notre quotidien et nous fait sourire.

    Mémé dans les orties, un roman bon pour le moral en effet.

    Une fin un peu trop rapide et qu’on aurait peut-être aimé autrement…. Possible. Mais n’oublions pas, faut pas pousser mémé dans les orties !!

     

    Ma note :  8 / 10

     

     

     

     

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